« Depuis que notre mère est morte, nous n’avons plus une heure de bon temps ; notre belle-mère nous bat tous les jours, et, si nous nous approchons d’elle, elle nous repousse à coups de pied. Les croûtes de pain dur qui restent sont notre nourriture, et le petit chien sous la table est mieux traité que nous : on lui jette de temps en temps, à lui, quelque bon morceau. Que Dieu ait pitié de nous !… Si notre mère le savait !…
Viens, nous essayerons tous les deux de courir le monde. »
Traduction : Frédéric Baudry (1818-1885).
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Références musicales :
Robert Schumann, Davidsbündlertänze, Op.6 – 17. Wie aus der Ferne, interprété par Sarara Momokawa.
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Livre audio gratuit ajouté le 03/01/2010.
Tres beau conte . A t il le dessin animé ?
Bonjour,
juste un petit passage pour dire que la lecture de ce petit conte est tout simplement merveilleuse. Un vrai délice pour les oreilles et l’imagination,
Un grand merci pour vos dons vocaux,
Petites touches de Lys.
Bonjour,
Je pense que cette lecture est superbe, simplement superbe!
Merci beaucoup.
Bonjour,
c’est un très joli conte,mais mine de rien ,il comporte aussi beaucoup de cruauté.Heureusement que la drôlerie tempère un peu le climat.
En mettant en scène des animaux,ces auteurs de jadis ont familiarisé les hommes avec eux.
Très bonne interprétation,des commédiens n’auraint pas fait mieux.
Merci beaucoup
On nous écrit de Janina…
Un fidèle auditeur m’écrit pour s’étonner que la voix de soeurette, petite fille au début du conte, se mue soudainement en voix de femme.
Au début, Petite Soeur est une enfant que j’ai estimée à 12 ans.
Mais lorsque le roi frappe à sa porte, tout à coup, il voit une “belle jeune fille” et il l’épouse.
Petite soeur est donc passée comme par magie de l’enfance à l’âge adulte. Ce passage symbolique est évidemment très subit et doit se traduire subitement aussi par un changement de voix. Il eut été ridicule, voire scandaleux :-), de laisser une enfant se marier….. quoique naguère l’
âge nubile était beaucoup plus avancé qu’aujourd’hui.
En fait ce conte comme beaucoup de contes de Grimm nous parle du passage de l’enfance à l’âge adulte. Pour les garçons c’est par des épreuves, pour les filles c’est par l’amour et le mariage.
Le petit chevreuil qui ne quitte pas Petite Soeur et réciproquement symbolise l’enfance et le roi la maturité. Lorsqu’il frappe à la porte, comme le destin, il est temps de quitter l’enfance, sans pour autant la renier, puisque Petite Soeur continuera à prendre soin du chevreuil… mais plus uniquement de lui.