Gottfried August Bürger (1747-1794), poète allemand, s’est illustré – entre autres – dans des ballades, avec pour thèmes principaux, des légendes et superstitions populaires.
La traduction du poème Lenore est de Gérard de Nerval (1830).
Le tableau d’Ary Scheffer est intitulé Lenore. Les morts vont vite.
« Lénore se lève au point du jour, elle échappe à de tristes rêves : « Wilhelm, mon époux ! es-tu mort ? es-tu parjure ? Tarderas-tu long-temps encore ? » Le soir même de ses noces il était parti pour la bataille de Prague, à la suite du roi Frédéric, et n’avait depuis donné aucune nouvelle de sa santé. »
« Et partout et sans cesse, sur les chemins, sur les ponts, jeunes et vieux, fourmillaient à leur rencontre. « Dieu soit loué ! » s’écriaient maint enfant, mainte épouse. « Sois le bien venu ! » s’écriait mainte fiancée. Mais, hélas ! Lénore seule attendait en vain le baiser du retour. »
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