Narrant sur un ton comique les aventures d’un petit escroc dans la Russie provinciale des années 1820, le roman est aussi une troublante dénonciation de la médiocrité humaine, de toutes les tares de la Russie tsariste (corruption de l’administration, misère et ignorance absolues de la paysannerie, oisiveté de la noblesse, etc.)
Le mot « âme » désignait, en Russie, les serfs mâles. C’est le nombre d’âmes qui déterminait la valeur d’une propriété ainsi que l’impôt foncier dont le propriétaire était redevable. Comme les recensements n’étaient effectués que tous les cinq ans, les serfs morts « vivaient » parfois des années dans les registres de l’état ; et les propriétaires payaient un impôt sur ces âmes mortes. Cette absurdité du système avait donné à des escrocs l’idée d’une arnaque au crédit foncier. (Wikipédia)
Alexander Borodin, Dans les Steppes de l’Asie Centrale (domaine public).
C’est moi qui vous remercie, Feynman, pour votre “merveilleux” compliment! Ravie que ce livre, tellement original, vous ait plu.