Jules Girardin (1832-1888), professeur de lettres et auteur très prolifique a écrit des ouvrages sur l’éloquence grecque aussi bien que des contes pour la bibliothèque des écoles. Il est moins célèbre que son contemporain Alphonse Daudet (1840-1897) à qui il fait penser en relatant ici les mésaventures d’un chasseur (non vantard comme Tartarin ! ) dans le même style souriant, avec reprises fréquentes des mots, que celui du Sous-préfet aux champs.
On s’amuse bien avec Monsieur Ernest Colin-Tampon devenu de mercier personnage important.
« Dans ses méditations solitaires, qui toujours roulaient sur la mercerie, il lui vint une inspiration de génie, et il inventa le bouton inamovible qui fit sa fortune.
Devenu riche, il se retira à Courbevoie et fut bientôt élu conseiller municipal. Cependant la goutte le tracassait et l’embonpoint commençait à l’envahir. […] »
Merci M. Depasse.