Six poèmes du grand romantique italien…
« C’était le matin, et à travers les volets fermés, par le balcon, le soleil glissait sa première blancheur dans ma chambre sombre, quand, au moment où le sommeil plus léger et plus doux voile les paupières, se dressa à mon côté et me regarda en face le fantôme de celle qui, la première, m’enseigna l’amour, et puis me laissa dans les larmes. Elle ne me paraissait pas morte, mais triste, et telle que se montrent à nous les malheureux. Elle approcha sa main de mon front et me dit avec un soupir: « Vis-tu, et gardes-tu quelque souvenir de moi? — D’où viens-tu et comment es-tu venue, ô chère beauté ? répondis-je. Combien, ah ! combien je t’ai pleurée et te pleure encore ! Je ne croyais pas que tu dusses jamais le savoir, et’ cela rendait ma douleur plus inconsolable. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Pierre-Auguste Renoir, La Vague (1879).
Merci à vous Lamnot de donner de votre temps pour ces belles lectures.
Puissiez vous encore longtemps, nous faire découvrir quelques petites de ce monde de pensées si vaste.
Au plaisir de vous écouter