Germain Marie Bernard Nouveau, né le 31 juillet 1851 à Pourrières (Var) où il est mort le 4 avril 1920, est un poète français.
Après une enfance à Aix-en-Provence et des études qu’il effectue au petit séminaire, pensant même à embrasser la prêtrise, et après une année d’enseignement au lycée Thiers de Marseille en 1871-1872, Nouveau s’installe à Paris à l’automne 1872. Il y fait la connaissance de nombreux artistes, en particulier de Rimbaud.
Après des années d’errance, dont deux pèlerinages à Rome et un à Saint-Jacques de Compostelle, il revient dans son village natal en 1911 et y meurt d’un jeûne trop prolongé entre le Vendredi saint et Pâques 1920.
Ses poésies seront essentiellement publiées après sa mort,
Il eut une grande influence sur les surréalistes et Aragon le considérait « non un poète mineur mais un grand poète. Non un épigone de Rimbaud : son égal ». (Wikipédia)
Ce poème fait partie d’un recueil de Germain Nouveau, Valentines (1922).
En remerciement…
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Marseille, Notre-Dame de la Garde (photographie de Benh Lieu Song) Licence Cc-By-Sa-3.0
Mais oui, chère Aurore Boréale, je me souviens parfaitement de vous et de vos si charmants et encourageants messages!
Vous n’avez rien perdu en ratant le début de la polémique. Personne ne peut se vanter de faire l’unanimité. Même si les impôts étaient supprimés (rassurez-vous, cela ne risque pas d’arriver), tous ceux qui n’en paient pas demanderaient à grands cris avec quel argent on va payer les fonctionnaires, augmenter les effectifs de hôpitaux, de la police, etc. etc.
Voir la fable : Le meunier, son fils et l’âne.
Il vaut mieux rester positifs et ne tenir compte des nombreuses réactions si amicales et réconfortantes, qui sont des retours très précieux.
Amitiés
Cocotte
Vraiment heureuse que mon tit poème vous ait plu!
J’ai le souvenir
-déjà lointain-
de vous avoir fait part de l’enchantement crée
par vos si charmantes et généreuses sonorités
qui réjouissent nos âmes.
P.S. J’ai pris”la polémique”en cours sans en
connaître l’origine mais qu’importe!
Agréables mois d’été à toutes celles et ceux qui
embellissent nos existences!
Ouah! Bravo, chère Poétesse Aurore Boréale!
Bravo pour votre talent! Et une seule rime pour tout un poème!
Quelle délicate attention, pour mettre un point final à une polémique tout à fait inutile, mais qui, à défaut d’autre chose, a mis un peu d’animation sur le site!
Merci pour votre sympathie, à laquelle je suis très sensible. Ce beau poème m’est un précieux encouragement pour la suite.
Bonnes vacances! Je vous souhaite un bel été!
Amicalement!
Cocotte
Votre cœur chaleureux
Aux accents élogieux
Déroule devant nos yeux
De son parfum au mieux
Tout un pays tant mieux
A ce point délicieux
En diction rien de mieux
D’une lecture c’est mieux
Et c’est ce que je veux
D’intonations si peu
Conformes au ton des lieux
Imposé par les vieux
Schémas de tous nos dieux
Qui nous font leurs adieux
Déjà à qui mieux mieux
Mais reviennent sérieux
Conscients d’un contentieux
Réglé du haut des cieux
Un très grand merci, cher Lolomosquito! Vous avez trouvé les mots qui me font chaud au cœur.
A bientôt?
Amicalement
Cocotte
Ne lire que des romans méridionaux?
Ah, j’espère que vous exagérez, tout de même. Cette polémique ridicule ne doit pas vous faire changer de répertoire. Vous aimez les romans d’action, d’aventure et de suspense, du héros méridional à l’auteur victorien.
C’est ce que vous savez faire. Alors, je pense qu’il n’y a pas de quoi changer.
Cher Lolomosquito
Je suis désolée que vous ayez toujours tiqué en m’écoutant, cher ami. Je n’en apprécie que plus que vous désiriez m’écouter plus souvent. Cela me touche vraiment!
On m’a déjà reproché de faire parler d’Artagnan avec une voix de femme méridionale, mais que penser de Milady interprétée par un homme, avec l’accent breton ou alsacien?
Je suis très heureuse que, malgré tout, mes trois Mousquetaires aient pu plaire à plusieurs audio lecteurs, qui m’ont fait l’honneur et le plaisir
de mettre 1277 likes à cette lecture, en dépit de tous mes défauts.
Je précise qu’il ne s’agit pas de pièces de théâtre, mais de lectures de romans. Il est impossible de trouver de nouvelles voix pour chaque personnage. J’ai monté des pièces d’une heure et demie. Il faut des semaines. Alors, un roman!!!
Je fais tout mon possible pour apporter aux auditeurs quelques heures de plaisir, mais je ne peux pas changer mon accent. Alors, que faire? Ne lire que des romanciers méridionaux? C’est ce que je me propose de faire.
Espérant vivement ne pas trop vous décevoir dans une autre lecture, j’aurai plaisir à vous retrouver.
Amicalement
Cocotte
auteurs méridionaux.
Je suis allé l’écouter, et il est bien révélateur de la perception qu’on se faisait de la ville à la fin du XIXeme siècle, à savoir le riche port sur la méditerranée qui n’avait besoin que d’ouvrir ses quais pour que toutes les richesses des colonies s’y entassent avant de rejoindre la capitale.
Je suis un père de famille de 42 ans, et je traine mes basques sur le site depuis 2009. Je commente peu les lectures, mais j’ai un profond respect pour tous les donneurs de voix.
J’ai vécu dix ans à Paris, où je me suis découvert une détestation sans borne pour les accents singés. D’où ma réaction quelque peu extrême dans les commentaires sur l’une des pages du Comte de Monte Cristo, qu’on aura la gentillesse de me pardonner.
Un accent ne doit jamais être singé, il est forcément naturel. On a l’accent qu’on a. Et comme je l’écrivais sur le livre d’or, c’est vrai que mon oreille est à ce point formatée (il n’y a pas d’autres mots) par le parlé lisse que j’ai toujours tiqué en vous écoutant, ma chère Cocotte. C’est tout de même scandaleux de regretter d’entendre D’Artagnan s’exprimer avec un accent méridional (même s’il ne s’agit pas du même)!!!
la France de l’Après-Guerre, avec les autoroutes, les TGV et ses lignes Air-Inter a cassé les pôles économiques locaux et relégué la pratique des accents aux prolétaires de basse classe alors qu’on peut encore entendre chanter les accents dans des vieux enregistrements de grands patrons ou des chefs de gouvernements de la IIIème République. Les médias ont suivi, les intonations se sont adoucies, et le parler “neutre” est devenu la norme.
Il faut que je vous écoute plus souvent!
Cher, chère Lolomosquito
Bravo! Vous avez deviné. C’est exactement cela, un désir de mettre un point final à une controverse. Je suis heureuse de voir que mon intention a été comprise! Un grand merci!
Ah! les accents! Il y a un poème sur ce sujet : “Un accent, mais, après tout, en ai-je?” mais qui est encore sous droits d’auteur.
J’ai failli faire une V2 d’un poème de germain Nouveau aussi, que j’ai enregistré il y a quelques années, sur Marseille : “Car Marseille, c’est une femme qui n’a pas le moindre défaut!” Si vous êtes Marseillais(e), ce poème est pour vous!
J’espère toutefois que mon accent n’est pas trop fort et je vois avec plaisir qu’il est accepté avec bonne humeur par beaucoup d’audio lecteurs.
Amicalement
Cocotte
Oh, une bien jolie réponse à quelques évènements récents.
La descriptions des Marseillaises m’a fait penser à Mèrcédes Herrera. J’ai trouvé ça charmant. Puis lorsque vous avez abordé le portrait de la gent masculine, allez savoir pourquoi, c’est la gouaille de Jul qui s’est affichée dans mon esprit. Forcément, c’est plus pareil…
Qu’on soit de Marseille ou de son proche voisinage, il faut effectivement reconnaitre que nous produisons et véhiculons nous-mêmes nos propres clichés, et ce, depuis au moins deux siècles. Entre une classe Provençale particulièrement conservatrice et snobinarde, d’une part, et une masse populeuse, chauvine et bruyante, de l’autre, il faut dire que nous ne sommes pas bien partis pour que les choses changent dans l’avenir…
Rasez tout, y a rien à sauver.