Trois illustres poètes du dix-neuvième siècle nous ont parlé de leur incarcération :
– Alfred de Musset dans Le mie prigioni (1857),
– Paul Verlaine dans Mes prisons (1893),
– et Gérard de Nerval dans Mes prisons, un chapitre de La Bohème galante (1853).
« Je ne peindrai pas les douleurs d’une nuit passée au violon ; à l’âge que j’avais alors, on dort parfaitement sur la planche inclinée de ces sortes de lieux ; le réveil est plus pénible. […] Quelques heures après, nous comparûmes devant un juge d’instruction, qui envoya deux d’entre nous à Sainte-Pélagie sous la prévention de complot contre l’État. Il s’agissait alors, autant que je puis m’en souvenir, du célèbre complot de la rue des Prouvaires, auquel on avait rattaché notre pauvre souper par je ne sais quels fils très-embrouillés. »
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.