Dans ses épîtres, ses ballades, ses sonnets, le poète Georges Fourest, qui s’est éteint en 1945, vous étonne, vous scandalise, vous fait rire ou horreur parce qu’il ne respecte rien. Il écrit sous le patronage de Rabelais et ne quitte jamais cette atmosphère lubrique et ludique.
Il propose de lui-même cette épitaphe :
« Ci-gît Georges Fourest ; il portait la royale
tel autrefois Armand Duplessis-Richelieu,
sa moustache était fine et son âme loyale !
Oncques il ne craignit la vérole ni Dieu ! […] »
Chacun réagit à sa façon devant ce « chamboule-tout poétique » en cinq échantillons : La Négresse blonde, Le Cid, Sardines à l’huile, Le Doigt de Dieu et la très « spéciale » Épître falote et testamentaire pour régler l’ordre et la marche de mes funérailles.
Ces vers cachent peut-être un amour déçu de l’humanité ?
Consulter les versions texte de ce livre audio : Épître falote et testamentaire pour régler l’ordre et la marche de mes funérailles ; autres poèmes.
Portrait de Georges Fourest.
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