Gentillie est une histoire troublante de possession et d’envoûtement érotique extraite du Cycle patibulaire (1892) et rappelant par son atmosphère Le Suicide par amour.
Le triste destin de Gentillie battue par sa mère, battue par son amant et battue par son fils se déroule lentement sous nos yeux.
« Cependant Gentillie s’entête. Elle paraît sourde, aveugle, insensible à tout ce qui se passe autour d’elle. Exhortations, menaces, bourrades, autant de moyens essayés en pure perte. C’est comme si plus rien n’avait prise sur son être ensorcelé. »
« Foulée comme la dernière des serves, elle peine, laboure, s’exténue vaillamment, sans une plainte, sans un mot, soutenue par on ne sait quelle force surhumaine. »
Portrait de Georges Eekhoud.
Merci M. Depasse.