Le poète Eekhloud, un jour de promenade le long de la Durme qui se jette dans l’Escaut, est fasciné par le regard d’un petit paysan écoutant une musiquette d’un pauvre vieux colporteur accordéoniste.
« Or, le moment mémorable de cette journée, — non, cet instant majeur de ma vie, — se présenta tandis que nous étions assis sur le banc de l’auberge, au bord de la dormante Durme. »
« Comment t’oublier miséricordieux sourire, rayon d’espoir envoyé à mon cœur brisé, délicieux viatique porté à mon agonie, vision de candeur qui me rendit mon âme ! »
« Au bord de la Durme j’ouïs cette ineffable musique, je respirai ce pur dictame qui avait passé par l’âme ingénue de cet enfant, je le respirai comme un éphémère parfum des framboises après une pluie d’orage, quelques minutes seulement — aux bords de la Durme. »
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