Le Club de l’harmonie est un extrait d’un long roman intitulé Au pays de l’harmonie et publié en 1906 par Georges Delbruck.
« Sans tirades socialistes et sans développements scientifiques, vous y apprendrez comment une peuplade sauvage de gens extrêmement civilisés vit à l’abri des principaux tyrans qui malmènent l’homme : le besoin d’argent et l’ambition, par exemple ; comment l’amour libre se concilie admirablement avec les plus pures lois de l’hygiène et de quelle façon la musique parvient à adoucir les mœurs… Ce livre de Georges Delbruck est plein de jolies pensées, de jolies peintures, et il console de tous les romans sentimentaux de cette époque où le sentiment analysé va généralement d’un adultère en herbe à un adultère épanoui, faisant regretter un libertinage plus sain, sinon plus ample. »
(Rachilde, « Les Romans », Mercure de France)
« J’ai pensé, continua Lysias, que cela vous intéresserait peut-être d’écrire le récit de vos aventures et de tenter de l’envoyer en France. Nous réduirons votre manuscrit par la photographie et le tirerons sur pelure avant de le confier au pigeon voyageur. J’y mets toutefois une condition expresse, c’est que vous ne fournirez aucun renseignement de nature à divulguer le secret du courant zénithal, que vous ne donnerez ni votre nom ni le nom de la localité d’où vous êtes parti, ni la position géographique de notre pays, position que vous ne connaissez d’ailleurs pas. »
Delbruck est à rapprocher de Jules Verne, de Georges Wells ou de Rosny aîné.
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