Une joyeuse histoire où Courteline portraiture avec ironie les linottes perchées sur la Butte Montmartre au temps où cette Butte était encore champêtre… La plume de l’auteur a souvent une simplicité classique (avec des références savantes)… et son style n’est pas sans faire penser aussi à celui de Frédéric Dard dans ses San Antonio :
« Lâché au hasard de ses pas par les diagonales de la pièce, les yeux en boules de crottin et la bouche en boîte aux lettres, il agitait son chapeau au-dessus de sa calvitie, saluant ainsi au passage, d’un geste de bourgeois cocardier qui acclame les Saint-Cyriens à la revue du 14 juillet, le plus extraordinaire énuméré d’âneries, de sottises, d’extravagances, qu’ait oncques suggérées la rancune à l’imagination d’une grosse bête dupée.»
Ou encore:
« Il avait, en effet, cette petite faiblesse de ne pouvoir rencontrer un jupon sans éprouver, à l’instant même, l’envie de le soulever pour voir ce qu’il y avait dessous. C’était un être délicieux, qui tenait que les femmes sont des fleurs, et qui, s’il avait pour la rose une préférence non douteuse, ne méprisait pourtant ni l’humble violette, ni l’œillet odoriférant, ni la pervenche comparable aux sombres yeux des petits chats, ni l’anthémis, qui porte collerette comme Catherine de Médicis. […] »
Les Linottes
Chap. 1 et 2 – Les Linottes
Chap. 3 à 5 – Les Linottes
Chap. 6 et 7 – Les Linottes
Chap. 9 à 11 – Les Linottes
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Livre audio gratuit ajouté le 25/08/2010.
Cher René Depasse, je ne suis pas encore revenue de l’écoute de ce texte lu avec tant de flegme élégant par vous. Il a sur moi l’effet d’un cordial régénérant ! C’est ainsi qu’on peut prendre la vie ? En tout cas c’est ainsi qu ‘on peut vivre plusieurs vies en littérature.Merci .