Le fameux distique de Rabelais,
« Mieux est de ris que de larmes escripre,
Pour ce que rire est le propre de l’homme. »
conviendrait bien à ces deux Contes de Courteline.
La Bourse commence ainsi : « L’immortel auteur d’À se tordre, de Pas de Bile, de Vive la Vie ! et du Parapluie de l’Escouade, j’ai nommé Alphonse Allais a conté une charmante histoire. C’est celle d’une espèce d’enflé qui ne pouvait prendre coup sur coup deux ou trois tasses de café sans éprouver le besoin de dire : « Moi, je suis un type dans le genre de Balzac » ; raturer un mot sur une lettre sans déclarer : « Moi, je suis un type dans le genre de Gustave Flaubert » ; exposer qu’il est marié à une femme appelée Joséphine sans ajouter à l’instant même : « Moi, je suis un type dans le genre de Napoléon Ier. » »
Têtes de Bois prouve qu’on peut rire, même du macabre… « Quand Bois mourut, m’expliqua Venderague, c’est moi que je fus désigné de corvée pour aller, avec le chef, le reconnaître à l’hôpital, à cause que nous étions pays, nés le même mois, au même patelin, ousque nous restions censément porte à porte, loin comme qui dirait d’ici au magasin d’habillement. C’est bon, nous partons, le chef et moi, nous rappliquons à l’hôpital. »
Adrien Barrère – Portrait dessiné de Georges Courteline (1922).
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