Le petit pâté de Pézenas est une spécialité culinaire de la ville de Pézenas, dans le sud de la France. Le petit pâté est composé d’un cylindre de pâte brisée, farci de viande d’agneau assaisonnée de cassonade et de citron. Il s’agit donc d’une recette sucré-salé, comme certaines recettes indiennes. Le pâté est recouvert d’un couvercle de pâte brisée, qui lui confère une forme de bobine. Ce plat se consomme chaud en apéritif ou en entrée.
Lord Robert Clive séjourne trois mois dans la ville de Pézenas, après avoir été gouverneur du Bengale de 1758 à 1760 et de 1765 à 1767. En 1768, son cuisinier crée le petit pâté en s’inspirant des recettes indiennes.
Souleyrol était le meilleur pâtissier de Pézenas. Ses petits pâtés étaient célèbres dans tout le Languedoc, jusqu’à Nîmes. Un jour, sa femme eut l’idée de s’installer à Paris, pensant y faire fortune. Souleyrol hésitait bien un peu à l’idée de vendre la maison de ses ancêtres et tous ses biens, mais il adorait sa femme, si jolie et si câline… Et les voilà partis, emmenant leur fillette et 20000 francs.
Chère Louisette
Vous voilà donc devenue une fan de
Georges Beaume! Vous m’en voyez très heureuse. Dans ma jeunesse, il y avait à Nîmes une succursale des petits pâtés de Pézenas. J’allais en acheter tous les dimanches et nous nous régalions en famille, avec une bonne salade, miam!
Merci beaucoup pour votre commentaire qui m’a fait un grand plaisir.
A bientôt! Vous me direz si le Trottin vous a plu. Les romans sont plus riches que les nouvelles. Amitiés
Cocotte
Je viens de passer des Espions aux petits pâtés, quel mélange… mais les derniers me paraissent bien appétissants et je crois que je vais les tester aussi. Trève de plaisanterie, merci pour cette lecture, je télécharge le trottin et je repasserai d’ici quelques jours. Bonne continuation.
Chère Ribambelle
Vous m’avez vraiment fait plaisir en ayant pris la peine de me dire votre satisfaction. Je suis très heureuse que vous ayez aimé l’histoire, bien qu’elle soit triste. Oui, le père adorait trop sa femme (Ah! Les hommes)
Il reste encore trois nouvelles du recueil de Georges Beaume, que je publierai au cours des prochains mois. Mardi, ce sera un roman, plus étoffé évidemment. J’espère qu’il vous fera passer un bon moment.
Amicalement
Cocotte
Merci pour cette lecture Cocotte. J’ai apprécié cette histoire, même si je la trouve triste évidemment. Je regrette l’enfant sacrifiée à travailler la terre, car le père obnubilé par la place démesurée qu’il donnait à sa femme.
Chère Oreilles attentives.
Ah! les petits pâtés de Pézenas! ils me rappellent ma jeunesse : ma mère allait, tous les dimanches, acheter des petits pâtés, faits avec la recette originale de Pézenas, chez notre pâtissier. Ils étaient excellents. C’était le début du repas dominical
Je suis en train d’enregistrer un roman, cette fois, de Georges Beaume. C’est l’histoire d’une jeune fille de famille nombreuse, « montée » à Paris pour échapper à la misère. J’espère qu’il vous plaira.
Merci beaucoup pour votre commentaire, très encourageant. Je suis très touchée.
Amitiés
Cocotte
Et, pour vous, cher sire Stéphaneet pour les chères Oreilles attentives et Claryssandre,et aux audio lecteurs qui aiment bien Beaume, je travaille à Trottin de Paris, qui est encore plus intéressant que les nouvelles courtes.
Depuis que nous parlons de ces petits pâtés, j’ai bien envie de m’en commander une boîte. Je me régalerai en pensant à vous. Me lancer dans la fabrication, oh non, je ne me sens pas capable. Et je préfère les trouver tout prêts, grosse paresseuse que je suis.
Wouah! avec un petit vin blanc local, que tout ça me semble bon! Merci de boire à ma santé, cela ne se refuse jamais et vous m’encouragez pour la suite!
Seriez-vous du coin, par hasard? Un compatriote?
Quel plaisir de recevoir un message tel que le vôtre! C’est tellement sympa à vous d’avoir pris la peine de me l’envoyer! Super! Mille mercis!
Chaleureuses amitiés
Cocotte
Dame Cocotte, Bonjour
Je suis diablement en retard aujourd’hui pour vous remercier chaleureusement de cette merveilleuse délicatesse de l’Hérault.
Oreilles attentives aurait aimé une fin plus heureuse à cette nouvelle, je pense que G. Beaume aime trop les saveurs de son terroir pour permettre de débaucher les intentions du maître-pâtissier Souleyrol … à Paris.
Savez-vous que vers le milieu du XVIIème siècle, Molière chaque fois qu’il se dégoûtait du ciel gris et froid de Paris venait régulièrement au Languedoc à Pézenas (où il avait trouvé un mécène) couler des jours plus sereins ?
A cette époque, les bobines dorées n’étaient pas encore connues dans la région; et même aujourd’hui, alors qu’on en fabrique 250 000 unités par an, tout le monde ne connait pas cette délicieuse spécialité.
Votre voix pétillante, chantante et gracieuse m’a beaucoup fait aimer cette histoire et sans doute tenterai-je, comme Claryssandre, de me mettre au fourneau pour essayer de réaliser cette gâterie et l’accompagner d’un petit vin blanc local, à votre santé Dame Cocotte.
Stéphane
Chère Claryssandre
Merci pour votre commentaire, qui m’a fait un grans plaisiret pour votre envie de goûter les petits pâtés de Pézenas! Vous ne seriez pas un tout petit peu gourmande par hasard? Et vous auriez bien raison. la gourmandise est un des plaisirs de la vie. Je ne crois pas qu’ils soient commercialisés à Paris. Mais je crois que la maison Alary fait la vente par correspondance.
https://www.petitpatepezenas.com/
Oui, j’ai encore 3 nouvelles de Georges Beaume dans mes tiroirs. J’espère pouvoir vous satisfaire au cours des prochains jours.
Amitiés
Cocotte
Merci Cocotte. J’aime beaucoup les nouvelles de Beaume. Quelle bonne idée de lire un de ses romans ! Je me demandais si les petits pâtés de Pézenas sont toujours commercialisés. Je ne suis pas très sucré/salé mais j’avoue que la recette m’a mis l’eau à la bouche et à éveillé d’autres souvenirs culinaires de mon enfance… Bonne journée et…bon appétit à tous !
Merci cocotte pour cette nouvelle histoire de Georges Beaume… celle-ci et un peu plus amère, l’auteur n’a pas voulu d’issue heureuse comme pour grandet” ou “le maudit”… ça me rappelle certains personnages si bien décrits par son compatriote Daudet…
à très bientôt