Cette nouvelle est extraite du recueil Le Maudit.
« En Rouergue, les louvetiers sont d’anciens pâtres, qui, s’étant retirés dans la vie sauvage des causses et des bois, tiennent, dit-on, commerce avec les loups. Ils savent les comprendre, leur parler, les soigner même dans leurs maladies, au fond des terriers. Ils sont respectés dans les hameaux et dans les fermes. Partout, on les héberge avec empressement, on les choie. Si, par aventure, le maître d’un domaine expulse de son foyer ces rustres libérés de toute servitude, ils se vengent sans pitié. Ce sont eux qui signalent aux loups les troupeaux du paysan bourru. Mais, le plus souvent, quelle bombance dans une ferme lorsque se présente le louvetier ! »
L’image est l’illustration de cette nouvelle dans l’édition originale.
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