« Étant à Venise par un temps très-froid et dans une circonstance fort triste, le carnaval mugissant et sifflant au dehors avec la bise glacée, j’éprouvais le contraste douloureux qui résulte de notre souffrance intérieure, isolée au milieu de l’enivrement d’une population inconnue. […]
Voulant échapper au spleen par le travail de l’imagination, je commençai au hasard un roman qui débutait par la description même du lieu, de la fête extérieure et du solennel appartement où je me trouvais. Le dernier ouvrage que j’avais lu en quittant Paris était Manon Lescaut. J’en avais causé, ou plutôt écouté causer, et je m’étais dit que faire de Manon Lescaut un homme, de Desgrieux une femme, serait une combinaison à tenter. »
Lauth Charles-Frédéric – Portrait d’Aurore Lauth Sand (1890).
Merci à Monsieur René Despasse pour cette très belle lecture.
Le romans de Georges Sand sont tous d’un style très différent.
Merci pour cette lecture d’un roman de George Sand que je ne connaissais pas, mais que j’ai beaucoup apprécié.
Merci pour tout ce que vous faites pour nous!