Quand les mendiants, les clochards allaient sonner à sa porte, la « bonne dame de Nohant » les recevait, les faisait entrer dans le château, leur donnait à manger, les habillait, et quelquefois, les gardait à coucher. Le Moulin d’Angibault est un moulin à farine. C’est l’eau de la Vauvre qui fait tourner les aubes de sa roue. George Sand, comme son héroïne Marcelle baronne de Blanchemont « contempla ce site paisible et charmant, qui parlait à son coeur sans qu’elle sût pourquoi. Elle en avait vu de plus beaux ; mais il est des lieux qui nous disposent à je ne sais quel attendrissement invincible, et où il semble que la destinée nous attire ».
Les personnages que l’auteur y fait vivre sont eux aussi généreux et condamnent la cupidité de leurs voisins. L’un va même jusqu’à dire (nous sommes en 1845) « Ami, le travail est beau et saint par lui-même ; vous aviez raison de le dire en commençant ! Dieu l’impose et le bénit. Il m’a semblé doux de travailler pour nourrir ma maîtresse ; oh ! qu’il serait plus doux encore de travailler en même temps pour alimenter la vie d’une famille d’égaux et de frères ! Quand chacun travaillera pour tous et tous pour chacun, que la fatigue sera légère, que la vie sera belle! »
Le Moulin d’Angibault, Montipouret (Indre).
Sans nul doute, un des plus beaux romans de Georges Sand, porté ici par une voix d’exception. Un bonheur de tous les instants. Merci.
Bon courage à vous monsieur René Despasse.
Vos lectures plus courtes nous sont très précieuses, car vous êtes encore un très grand comédien très agréable à entendre. Très bonne santé à vous et encore merci!
Veronique,vos deux gentils messagrs me rendent confus et la bonne dame de Nohant doit frémir de joie posthume .Malheureusement,si vous aimez les monuments,je ne peux plus vous gâter parce que l’âge me refuse les très longues lectures!Encore merci pour votre fidélité exprimée