La belle et émouvante Lavinia a été abandonnée autrefois par Sir Lionel Bridgemont. Le roman de George Sand commence par ce billet : « Puisque vous allez vous marier, Lionel, ne serait-il pas convenable de nous rendre mutuellement nos lettres et nos portraits ? Cela est facile, puisque le hasard nous rapproche, et qu’après dix ans écoulés sous les cieux différents, nous voilà aujourd’hui à quelques lieues l’un de l’autre » et le sujet est « résumé » par Lavinia déclarant vers la fin : « l’empreinte du premier objet qu’on a aimé ne s’efface jamais entièrement ; elle semble évanouie ; on s’endort dans l’oubli des maux qu’on a soufferts ; mais que l’image du passé se lève, que l’ancienne idole reparaisse, et nous sommes encore prêts à plier le genou devant elle. »
Œuvres illustrées de George Sand. Dessins de Tony Johannot
J’ai pris de confiance, car c’est du Depasse.