« À la Ferme du Manoir, le vieux Major, un vénérable cochon, décrit aux autres animaux un avenir meilleur, où ils seront débarrassés de l’oppression humaine et ne travailleront plus que pour leur propre bénéfice.
Pour cela, ils doivent participer à la Rébellion, qui renversera les humains et installera la République des Animaux. Mais tout ne se passe pas comme ils l’avaient imaginé…
Les péripéties des animaux dans leur lutte pour la liberté mettent en lumière les mécanismes qui pervertissent les idéaux originels et permettent l’avènement, petit à petit, d’une nouvelle domination. » (Source – Editions Renard Rebelle)
©Bruant d’Almeval 2024, montage d’après Monogrammist JVR (entre 1600 et 1650), Paul Delaroche (1797–1856) et Eduard von Gebhardt (1838–1925) (Domaine public pour les trois)
Introduction et chapitres : Lobo Loco – Wag that Blues (ID 2195) (licence CC BY-NC-ND 4.0)
Animaux générique : La Sonothèque (Licence Creative Commons)
Conclusion : Lobo Loco – Secret Secrets (ID 2077) (licence CC BY-NC-ND 4.0)
Salut BRUANT…
Vous me rendez… encore plus confus… que je ne l ‘ étais !…
Pour votre consolation… ” Lenz “… n’ est pas tout seul sous mon coude…
” Les lauriers sont coupés ” par LYRA… ” Si le grain ne meurt ” par Christian DOUSSET… ” L ‘ homme à l’ Hispano rouge ” par COCOTTE… ” Les gais lurons ” par CHRISTIANE-JEHANNE… Deux ou trois autres… qui ne me viennent pas à l ‘ esprit… sur le moment… Autant de livres… dont j’ ai fait la suggestion … Pour ma defense… Les suggestions que je fais… ne sont pas tant… pour ma pomme… – Tiens… j ‘ oubliais… ” L’ amoureuse initiation “… par POMME… – que pour faire partager des lectures… que j ‘ ai aimées… à des titres divers… Il y a certes… les livres que je n’ ai pas lus… dont un benevolent ddv… vient m ‘ offrir la lecture… Que dire ?… Ma reconnaissance est immense… mais je vais mon chemin buissonnier… cahin-caha… Pour ce qui est de… ” Lenz “… ce magnifique texte… que j’ invite tout le monde à decouvrir… il s ‘ est passé ceci… L’ idée m ‘ est venue… de l’ écouter… en lisant en parallèle… les 2-3 traductions plus récentes… que j ‘ ai lues… Mais à l’ endroit où j ‘ étais convaincu de les trouver… rien !… 🤔… Fait des carottages… dans le gisement… telluriquement chamboulé… que je ne peux qualifier de bibliothèque… Rien !… ” Lenz ” s’ est caché… dans je ne sais quel repli !… J ‘ ai attendu… qu’ il reparaisse de lui-même… à l ‘ improviste… Il est resté terré dans son trou… Tenant à me livrer… au petit exercice… que je vous ai dit… je vais me procurer de nouveau les 2-3 traductions en question… Et alors…
Il y a aussi ” Wight “… que je comptais lire au mois d’ Août… pour être dans l ‘ ambiance … mais les 30 degrés sous le toit… jour et nuit… m ‘ ont réduit à l’ état… d ‘ ectoplasme… Je n’ aurais pu vous accorder… qu ‘ une attention des plus flottantes… quand je compte bien ne pas perdre une miette !…
Parties remises…
À plus tard…
Mon plus cordial salut…
Avant de revenir plus sérieusement* à cet échange, une ch’tite coyonnade qui prend la défense de notre cher gambilleur. On est samedi soir, et comme chaque samedi, Sautillant, le seul, l’unique, est au balletti. Sapé comme un milord congolais (les Grands Initiés comprendront, les autres imaginent), les cheveux passés à la brillantine “del Mono”, il a enfourché sa Malagutti (les Grands Initiés comprendront, les autres imaginent) et s’en est allé guincher aux Aygalades. Fred Astaire, Gene Kelly, malgré votre immensissime talent, vous n’êtes rien comparés au gary de L’Estaque-Plage, et le grand Jacques, Demy, a raté son plus grand film en n’immortalisant pas le tango que vous dansez dans les bras de Zize. Aux Aygalades, y a bal (les Grands Initiés, etc.) et vous en êtes le roi. “Lenz” peut attendre. Sautillant montre qui il est : le dieu vivant du danseflore. Alléluia !
*C’est pas gagné.
Aïoli MARC…
Une lichée de marc… dans le kawa du matin et… 😅😂🤣🤣🤣🤣🤣🤣… Irresistible votre coyonnade ! …
Estramassé de rire ! …
Ah !… La MALAGUTI !… Aux orties… le VELOSOLEX !… Son règne aura été de bien courte durée !… Tous les nistons la voulaient !… Copains cousins voisins !… Pour soulever… copines cousines voisines !… Il avait l ‘ air de quoi… le ringard Sautillant en herbe… avec son vélo demi-course rutilant 10 vitesses… sur lequel… il gravissait allègrement… les rudes pentes de l’ Espigoulier !… Ce que je disais l ‘ autre jour… c’ est bon de se souvenir… après une longue existence… Comme si on lisait un livre… celui qu ‘ on a ecrit… à corps consentant… ou défendant… C’ est kif-kif…
Une pièce dans le juke – box…
https://youtu.be/iHVvc1CuUss?si=MLDE-HJzUxJBW2GJ
Allez… une autre…
https://youtu.be/gi91H9k8whE?si=CqIV76e3hU12WYs3
Celle-ci… peut-être la plus belle… de toute la Chanson francaise… si ça veut dire quelque chose…
Tchao MARC !…
Bonjour,
Je ne comprends pas la phrase “le manque de recul sur les évènements et le possible défaut d’informations remontant des républiques soviétiques”. Il me semble qu’en 1945, en plein stalinisme, à l’époque où les soldats qui eurent le malheur d’être prisonniers des Allemands furent envoyés au goulag, “La ferme des animaux” expose parfaitement ce qu’est une dictature de gauche où toute résistance ou début de contestation finit immanquablement mal.
J’ai surtout du mal à comprendre comment on peut reprocher à quelqu’un, surtout à un écrivain, son pessimisme. Le pessimisme étant, pour moi, le corollaire de la lucidité, “la blessure la plus rapprochée du soleil*”. Cela dit, nous avons chacun notre vision du monde…
Cordialement,
Marc.
Bonjour Marc,
Je tentais simplement de répondre au commentaire de Bruissement en émettant différentes hypothèses… Personnellement, le roman me convient tel qu’il est, dans son choix de mettre à nu les rouages du totalitarisme d’une manière très directe. Laisser une plus grande place à l’évocation des rébellions inhérentes à tous les régimes de ce type (je ne préciserais pas “de gauche” ainsi que vous l’avez fait, car bien que l’on connaisse les inspirations précises d’Orwell pour cette oeuvre, au final elle me paraît pouvoir englober toute forme de totalitarisme pour le lecteur ou la lectrice non averti.e du point de vue historique) laisser une plus grande place à ces évocations, donc, aurait sans doute amoindri l’impact de cette dénonciation. Il ne faut pas oublier non plus qu’il s’agit bel et bien d’un conte. Les intrigues secondaires ou les développements trop complexes ne sont pas l’apanage de ce genre littéraire. Pourtant, je comprends les regrets de Bruissement et d’Éole (car contrairement à vous, je n’ai pas pris leurs remarques comme des critiques à l’encontre d’Orwell) . Ils me semblent tout à fait légitimes.
Cher Marc, il est exact, qu’Orwell est parfaitement lucide en ce qui concerne le constat que “toute résistance ou début de contestation finit immanquablement mal” dans une dictature. Il a donc raison de décrire les bourreaux et les victimes comme il l’a fait. Cela dit, je ne le trouve pas vraiment lucide, réaliste ou factuel, quand il omet de faire apparaître des éléments capables de bravoure avant de mourir, capables de s’opposer quand des amis meurent, puisque cela a bel et bien existé même au goulag. Que la dictature soit implacable soit! mais que personne, jamais, ne montre de la clairvoyance ou du courage pour autrui??? C’est ne pas voir un aspect de la grandeur humaine… c’est ce que j’appelle, à tort peut-être, du pessimisme.
Pour tout dire, cher Sautillant, vous qui comprenez assez bien la situation, j’ajouterai que pour certains DDV, qui aiment le travail bien fait et Bruant en est assurément, le temps de lecture est à multiplier par 20 ou 30 fois… d’abord il faut bien connaître le texte pour en adopter le ton qui convient, car on ne lit pas de la même façon tous les genres… ensuite on peut lire et relire certains passages plusieurs fois jusqu’à ce que cela “sonne” au mieux…. quand la lecture est terminée, il y a toutes ces corrections minutieuses à opérer sur la piste vocale du début à la fin… on élimine des chuintements, des souffles, des petits clics… et puis il y a le choix de la musique, qui n’est pas une mince affaire… et il faut la placer au plus juste…. on réécoute le tout pour s’assurer que tout va bien et hop, tout content on le publie, en espérant faire plaisir aux éventuels lecteurs… qui pour la plupart sont indulgents heureusement!
Vous avez exactement résumé la situation, chère bruissement ! 😊
Je me joins à Eole et confirme qu’on ne peut être plus précise et claire concernant le travail qui est le nôtre dans l’enregistrement des livres. Tout au plus aurait-on pu ajouter la rédaction du billet/résumé (bon, ici, pour la première fois, je me suis contenté de fournir le résumé concocté par l’éditeur car il me semblait parfaitement pertinent !), la recherche ou confection de l’illustration d’accompagnement (qui pour moi représente un certain nombre d’heures…) ?
Cher Bruant ! J’ai été happée par cette histoire. Votre interprétation délicieusement « cartoonesque » des voix des animaux apporte un peu de légèreté à ce récit s’enfonçant dans une noirceur de plus en plus énervante , suffocante même, au fur et à mesure que les chapitres s’égrainent.
Je suis d’accord avec bruissement. Pendant longtemps, j’ai attendu, espéré qu’une voix se lève pour mettre fin à cette tyrannie ! Mais, même le pire des drames n’arrive pas à sortir ces animaux de la torpeur de leur embrigadement. Ce qui m’a, je dois dire, bien agacé.
Mais vous avez sans doute raison. Peut-être qu’Orwell avait une vision trop pessimiste de l’humanité….. ou moi, une trop optimiste.
Quand à votre lecture, je n’ai vraiment rien à redire dessus. Bien au contraire. La seule chose que j’ai entendu, c’est votre voix qui m’a emmenée dans cette ferme, et m’a touchée au plus haut point.
Alors, merci pour cette belle lecture ! ☺️
Chère Éole, je vois que je ne suis pas la seule à trouver bien frustrant que tous ces animaux qui ont le nombre pour eux, n’aient pas la moindre envie de secouer le joug qui les opprime et de vivre indépendants… non seulement ils se laissent berner mais surtout ils ne volent pas au secours de ceux qu’on martyrise devant eux! Ce manque de “cœur” (courage et sentiment) est criminel dans une certaine mesure. Alors oui, je trouve Orwell bien pessimiste.
Merci chère Éole, d’avoir compris mes intentions de lecteur ! Pour ce qui est de la qualité du texte et des choix “restrictifs” (le terme est relatif et ne s’entend que du point de vue de l’intrigue et de son développement) de son auteur, je me suis exprimé en réponse à Bruissement et à Marc Bonetto, un peu plus haut et un peu plus bas sur ce fil de commentaires. Je ne crois donc pas nécessaire de réitérer !
Mais avez-vous noté comme moi, à l’écoute de ce brûlot anti-totalitariste, que toute dictature n’est également (ou avant tout ?) que le fruit de querelles de partis qui ne sont elles-même, en définitive qu’une opposition d’ego (mâles, il va sans dire !). On n’en revient toujours au même point, ou me trompé-je ? 😉
… « concluA M. Delannoy »…
Le texte est bien lu, le récit est plaisant, divertissant, mais la grammaire est souvent malmenée.
Merci pour vos remarques positives ! Pour les autres, les défauts soulignés… Une coquille de l’auteur, ou un lapsus de ma part, sans doute ? Puis-je, cher Monsieur, vous demander une once de clémence envers les bénévoles qui œuvrent de leur mieux pour vous offrir traductions et enregistrements. Nous ne sommes pas des professionnel.les, nous ne disposons d’aucune structure éditoriale ou de production pour nous épauler ou nous corriger. De plus, pour ce qui me concerne et comme certaines et certains de mes comparses donneuses et donneurs de voix je pense, je réalise mes montages en fin de journée, après de longues journées de travail et d’activités diverses, familiales ou non.
Malgré mes deux ou trois réécoutes, il est donc possible que certains défauts m’échappent. Je m’en excuse auprès de vous et de toutes nos auditrices, tous nos auditeurs…
Bonjour BRUANT…
OUI… un peu de clemence… comme vous dites… Il est si facile… du fond de son fauteui… de se poser… en empereur romain… tournant son pouce vers la terre…
Il y a quelques années… de fin 2020 à l ‘ été 2021… la Comédie française a donné une lecture publique de… ” À la recherche du Temps perdu “… 149 lectures… d’ environ une heure chacune… données par une soixantaine de societaires et stagiaires… de cette institution… J ‘ ai regardé écouté tout ça… et j’ ai été édifié !…
Que d ‘ accrocs… de trebuchements… dans ces lectures sur le vif… même chez les lecteurs les plus réputés ( PODALYDES… GALIENNE… ) !… Quand on écoute… la magnifique edition de l’ intégralité de la Recherche… produite par les editions ” THELEME “… avec … en tête… le souvenir… de ces lectures… plus ou moins impromptues… on mesure la somme de travail… qu ‘ il a fallu… pour parvenir à cet achèvement !… Et ces lecteurs professionnels… sont déchargés de tout souci technique !… ce qui n’ est pas le cas des ddv… qui doivent régler eux-mêmes… tout le côté technique de l ‘ affaire… en veritables… femmes ( 😉 ) et hommes-orchestre !…
Alors… oui… un tout petit petit peu d’ indulgence… “… messieurs les censeurs “… et pour celles et ceux… que vous condamnez sans appel… ayez la gentillesse… d ‘ abaisser votre pouce… in petto…
Mon cordial salut… BRUANT…
Il se trouve… que j’ ai écouté ce texte… il y a quelques mois à peine… Un grinçant jeu de massacre… J ‘ ecouterai votre lecture… quand j’ aurai un peu oublié… ( j ‘ ai d’ autres de vos lectures sous le coude… à commencer par… ” LENZ ” ! )…
Dans votre crue illustration… j ‘ ai immédiatement vu… non STALINE ou quelqu’ autre dictateur communiste… mais… le General FRANCO… de porc !… of course… 😔😊😇…
Merci, cher Sautillant, d’avoir risqué quelques entrechats jusqu’ici, afin de défendre les pauvres tâcherons et tâcheronnes du “numérico-sonore” que nous sommes ! Mais qu’apprends-je ? Vous n’avez toujours pas écouté Lenz, lors que ne l’ai enregistré que sous suggestion de votre part ! Vous passez trop de temps près du juke-box, cher Sautillant, ce n’est pas juste pour nous ! 😊
Belle prestation, cher Bruant d’Almeval: merci.
Quant à Orwell, je le trouve un tantinet trop pessimiste… il eût dû inclure à son panel d’animaux, deux ou trois espèces, en petit nombre toutefois, guère plus de 10% de l’ensemble, deux ou trois espèces, dis-je, qui ne s’en seraient pas laissé accroire… du genre intuitif sinon éduqué, avec une mémoire qu’on n’aurait pu subjuguer avec trop de facilité, de ces animaux avec du bon sens et du courage, qui auraient refusé de travailler pour des fourbes cruels et qui auraient accepter la mort sans avouer des fautes imaginaires et farfelues… car enfin, dans la vie réelle des humains il s’est bien trouvé sous toutes les dictatures, passées et présentes, des personnes intelligentes qui n’ont pas plié le genou…
Sans doute avez-vous raison Bruissement ! J’avoue que je n’avais même pas pensé à cela. L’absence de cet aspect perspectif (et positif) ne serait-il du qu’au pessimisme d’Orwell ? Ou, plus simplement, le manque de recul sur les évènements et le possible défaut d’informations remontant des républiques soviétiques à l’époque de la rédaction de ce roman aurait-il occasionné cette vision particulière ? Ou volonté de l’artiste, part-pris parfaitement conscient et de nature stylistique ? On peut tout imaginer…
“Un défaut d’information remontant des républiques soviétiques” serait assez plausible en effet… je regrette tout de même ce terrible défaut d’intuition de l’auteur à l’égard de la nature humaine que l’on voit manipulable à souhait dans ce roman alors qu’elle peut, de temps à autre, être perspicace et se comporter avec dignité et noblesse…
Merci de nous avoir offert cette lecture qui nous amène à réfléchir à des situations possibles…
« C’est DE ça DONT je veux vous parler. »
De qui est la traduction ?
La traduction est de Romain Vigier, ainsi qu’il est indiqué dans le billet.
Bon choix, merci.
https://www.youtube.com/watch?v=aVGiVsn5JVM
Votre manière de vous présenter, j’imagine ? C’est original ! Malheureusement, mon pseudonyme n’ayant aucun rapport avec l’Aristide pareillement passereau, je crains de n’avoir aucune chanson à vous soumettre en retour.
Merci Bruant de nous offrir cette lecture tant attendue ! Je me réjouis déjà d’entendre votre interprétation de “Bêtes d’Angleterre” 🙂
Et un bravo spécial aussi, mais est-ce encore besoin de le dire, pour cette magnifique illustration qui colle parfaitement à ce texte.
Je me souviens, j’avais découvert ce roman lors d’un voyage en train, je m’attendais à lire un aimable conte, mais j’avais été littéralement scotché par son côté sombre et sa grande pertinence politique, particulièrement glaçante. Un texte majeur s’il en est. Merci mille fois.
Je plussoie ! Et j’ajoute que ce livre est également extrêmement drôle… Merci Bruant !
Je crains, cher Vincent, de vous décevoir doublement avant même que vous n’ayez entamé l’écoute de ce livre ! En premier lieu, le traducteur a préféré “Bêtes du Monde” à “Bêtes d’Angleterre”. Manière d’universaliser le propos, sans doute, et pas si saugrenue que cela dans le contexte contemporain, quand on y réfléchit bien. D’autres “libertés” ont ainsi été prises par rapport au texte d’Orwell. Pas forcément suffisamment larges cependant pour justifier le recours au terme “adaptation” plutôt que “traduction”.
En second lieu, je n’ai pas poussé la chansonnette comme vous sembliez l’attendre. Désolé ! Non que l’envie ne m’en eut manqué ! J’avais même préparé la musique, entre “Cucaracha” et “Clementine”, ainsi que préconisé par l’auteur. Mais en lisant attentivement, on s’aperçoit que les paroles sont plutôt présentées comme une restitution du narrateur que comme un chant direct du protagoniste porcin. Il m’a donc fallu renoncer à m’ériger en Caruso de la Révolte Animaliste !
Mais n’ayez crainte : suivant la voie suggérée par Orwell lorsqu’il décida de sous-titrer son roman “Conte…”, j’ai choisi d’incarner les personnages de manière forte, en accusant leurs caractéristiques (un peu comme on l’eut fait en lisant un conte ou une fable à des enfants). C’était également une façon de relever l’humour du texte, très justement souligné par Pauline. Un humour nécessaire pour dédramatiser un discours essentiellement sombre, effectivement…
Enfin, confidence biographique pour confidence biographique (je me trompe ou les trains occupent une grande place dans votre vie ?) : j’ai personnellement découvert ce texte lorsque j’étais un tout jeune adulte. Grand amateur du groupe Pink Floyd, j’avais découvert que leur admirable album “Animals” avait été inspiré par un certain roman d’Orwell… Rien qui ne me rendit le disque du groupe britannique moins précieux… Au contraire ! 😉