George Orwell, écrivain et journaliste britannique, de son vrai nom Eric Arthur Blair, traverse la première moitié du 20ème siècle (1903-1950) avec des engagements politiques forts contre l’impérialisme britannique, pour la justice sociale et le socialisme libertaire, et aux côtés des républicains lors de la guerre d’Espagne. Ses deux oeuvres les plus célèbres sont parues après la seconde guerre mondiale : La Ferme des Animaux (1945) et 1984 (1949).
Roman impitoyable et puissant, à l’image de l’univers qu’il décrit, 1984 ne cesse de surprendre les lecteurs par l’acuité de sa vision. Le totalitarisme imaginé par Orwell est une synthèse glaçante de tous les totalitarismes réels et imaginaires : une machine sociale extraordinairement intelligente et efficace pour broyer l’individu.
Winston Smith, londonien, 39 ans, teint blafard, souffrant d’un ulcère variqueux, est un modeste fonctionnaire du Ministère de la Vérité, dont le travail consiste à « rectifier » sans cesse les archives du Times pour la plus grande gloire du Parti qui dirige l’Océanie. Son quotidien, entre la pénurie de lames de rasoir, les soirées obligatoires au Centre Communautaire, et la vie de quartier dans un logement vétuste, où il est surveillé nuit et jour par un écrantel, lui devient peu à peu insupportable…
Théâtre de l’Armée Rouge.
Un immense merci à The Dale Cooper Quartet and the Dictaphones, qui nous a autorisés à utiliser l’album Ramses Redoute pour illustrer cette lecture. Tous droits réservés.
Mon audio préféré avec le journal d’une femme de chambre. Depuis le début de l’année je le réécoute à chaque trimestre. Une cinquième fois sans doute en 2025.
Alors là, vous mettez la barre très très haut ! Merci beaucoup, nous sommes très fiers que notre travail vous plaise autant… 🙂
Un livre incontournable ! Merci à vous deux pour cette magnifique lecture et traduction !
Merci Maymadass. Comme vous le dites, incontournable, et inégalé ! C’était un plaisir et même un honneur de faire cet enregistrement et de pouvoir le proposer à nos audio-lecteurs. Merci à vous pour votre retour, c’est, là aussi, un plaisir 🙂