Publié en 1861, Silas Marner est de tous les romans de George Eliot le plus court et, en apparence, le plus simple. Cependant, par le biais d’une histoire qui ressemble à un conte de fée, il présente l’expression la plus concentrée de sa morale et une tentative hautement sophistiquée de traduction des valeurs religieuses traditionnelles en termes purement humains. George Eliot avait perdu la foi de son enfance, mais néanmoins, cette oeuvre témoigne d’ « une sorte d’ordre supérieur, de providence puissante qui fait de notre mal l’instrument incompréhensible de notre bien » (Marcel Proust), et efface la perte de l’or par le gain de l’amour.
Le roman conte l’histoire de Silas Marner, un tisserand d’une ville du nord de l’Angleterre, qui est ignominieusement exclu de sa communauté religieuse très sectaire pour avoir été faussement accusé de vol. Plein d’amertume, il renie sa foi en Dieu et part s’installer dans le lointain village rural de Raveloe, dans les Midlands où, fuyant ses semblables, il ne vit que pour son travail et sombre dans l’avarice. Jusqu’au jour où son trésor lui est volé et, un peu plus tard, une petite fille aux cheveux d’un blond éclatant apparaît mystérieusement dans son humble chaumière…
Joshua Hargrave Mann, The cauld blast (1876).
Bonjour cher Jibou et merci pour votre commentaire, qui me fait très plaisir. Content de vous avoir aidé à découvrir ce roman.
Pendant les étés de mon enfance je lisais les livres du grenier et je me souviens très bien du livre Silas Marner qui ne s’inspirait pas et que je ne m’etais jamais décidée à lire!!Il a fallu 60 ans et Monsieur Ranou pour que je découvre ce très beau roman.J’avais écouté Le moulin et Middlemarch mais avais persisté dans le stupide à priori de ma jeunesse!!!Merci aussi pour Thackeray et toutes vos lectures parfaites et généreuses. Ce site et ses lecteurs sauvent ma retraite!!En plus on mourra moins bête. Merci de tout coeur.
J’ai pris un grand plaisir à vous écouter lire cette belle histoire: un genre de conte un peu cruel, un peu féerique assez proche de la réalité humaine toutefois.
A mon tour de vous remercier, chère Véronique, pour cette appréciation que me fait très plaisir.
Bien amicalement.
Cher Monsieur Ranou, je me joins aux commentaires précédents pour vous remercier et vous féliciter pour ce magnifique travail.
Grâce à votre merveilleux site, nous pouvons découvrir les chefs d’œuvre de la littérature anglaise, beau détours .
Je vous rejoins avec le bouquet final “Middlemarch”,après quoi, je regarderai le dvd….Interessant, n’est-ce pas?
A bientôt Monsieur Ranou et encore mille merci à vous!!!!
Merci beaucoup, Natacha.