Le second volume de Middlemarch continue de dérouler lentement les vicissitudes de la vie des deux couples précédemment mis en vedette. Le sinistre Casaubon meurt, léguant à Dorothée son énorme fortune, mais par le biais d’un testament-piège destiné à assurer la séparation définitive de Dorothée et de Ladislaw. Le docteur Lydgate, en butte à l’hostilité de ses confrères et abandonné par nombre de ses patients, connaît de graves problèmes d’argent qui l’obligent à s’endetter. Loin de le soutenir dans cette épreuve Rosemonde, sa femme, se détache égoïstement de lui en l’accablant de reproches, et n’a qu’une idée en tête : quitter Middlemarch. Elle souffre du départ de leur ami Ladislaw, qu’elle imagine secrètement épris de sa personne. Pour sa part, un troisième couple, mieux assorti, celui de Fred Vincy et de Mary Garth, parviendra en vainquant bien des obstacles à contracter un mariage heureux. Une quatrième intrigue se profile avec l’apparition inopinée d’un certain Raffles, une vieille connaissance du banquier Bulstrode. Après l’avoir fait chanter pour lui extorquer de l’argent, il déclenche un énorme scandale en mourant dans des conditions suspectes, qui achèvent de ruiner la réputation de Lydgate, non sans avoir au préalable révélé l’origine criminelle de la fortune de Bulstrode et dévoilé l’identité, jugée peu recommandable, des parents de Ladislaw.
Middlemarch souligne la condition peu enviable des femmes à la période pré-victorienne. Elle est néanmoins acceptée et jugée normale, par les intéressées, exception faite de Dorothée (et dans une certaine mesure Rosemonde), dont l’intelligence et la grandeur d’âme suscitent l’admiration de tous, mais dont l’indépendance d’esprit est sévèrement jugée par ses proches et l’opinion publique en général.
J’ai pensé que ceux d’entre vous qui connaissent l’anglais auraient plaisir à entendre deux extraits du roman en version originale. Vous trouverez à la fin de la liste des fichiers mp3 le premier chapitre et la conclusion (durée : 41min).
Merci, Marion. Vous me faites rougir de confusion!
Livre étonnant. Superbe lecture, captivante, vivante, émouvante aussi. Vous êtes aussi à l’aise que chez Joseph Conrad dont vous êtes vraiment le spécialiste et dont le résultat est assez extraordinaire. Merci infiniment.
Grand merci à vous deux, Hélène et Marie-Ange. J’ai bien l’intention d’enregistrer ces deux romans de George Eliot.Il faudra patienter un peu!
Amicalement.
André
Cher André, merci pour cette lecture et votre voix agréable devenue,au bout de ces trop courtes heures, très familière. Je ne suis pas encore tout à fait au bout du roman, mais il me tarde tant de vous remercier que je n’attends pas la fin pourtant bien proche (Hélas !…)
En toute inconscience du travail que donnent la lecture de ces gros romans, je n’hésite pas à vous suggérer Silas Marner et Le Moulin sur la Floss de la même George, disponibles en ligne et libres de droits.
Merci encore.
Marie-Ange Bataillé
Je suis consciente de l’énorme travail que représente la lecture de ces très gros ouvrages.
Je vous en remercie d’autant plus.
Merci à toutes trois pour vos aimables appréciations.Je crois que j’y regarderais à deux fois avant de me relancer dans une aussi longue lecture! Je suis d’accord avec Lyse: le film de la BBC est remarquable.
Désolée, j’ai fait une erreur dans mon message précédent.
Avis à ceux qui désireraient se procurer
le DVD de Middlemarch :
le film a été réalisé en 1994 et non en 2005.
(par Anthony Page)
Il dure 420 minutes et on ne s’ennuie pas
une seule seconde !
Quelle chance de trouver la fin de Middlemarch! Je vais pouvoir écouter enfin le roman dans son intégralité, sans attendre la fin avec impatience.
C’est une très belle lecture, émouvante et intelligente. Le bon goût, quoi! L’intrigue est très intéressante.
Merci, André, et à la prochaine, j’espère!
Cordialement
Cocotte
Quelle bonne surprise, monsieur Rannou !
J’avais hâte d’écouter la suite !
Je me suis tellement entichée de cette histoire
que je me suis procuré le film produit en 2005
par la BBC. Les acteurs sont formidables !
Je peux donc maintenant apprécier davantage
la lecture que vous avez rendue de façon
tellement intelligente.
Grand merci !
Merci c’est formidable de les retrouver! Merci à celui qui nous les fait connaître.