Lenz, ©Bruant d’Almeval 2024, montage d’après Joseph Ducreux  (1735–1802) (Domaine public) et Glg (Licence Creative Commons)

Lenz

Un jeune poète, Lenz, trouve asile chez le pasteur Oberlin. Il cherche dans ce repli du monde, la paix de son âme, un répit contre les fantômes et les interrogations existentielles qui la taraudent. Il accède à ce repos, quelque temps. Mais le mal est opiniâtre, et la raison de l’homme si vaine à le combattre…

Dans une prose aride, parfois brutale et hallucinée, à laquelle semblent répondre les paysages étant le théâtre des évènements, Büchner dresse la terrible chronique d’un esprit en déliquescence.

Traduction : Auguste Edgard Dietrich (1846-1905).

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Remarques :

Cette nouvelle a été inspirée à Büchner par des passages du journal de Jean Frédéric Oberlin, relatifs à la visite qu’il reçut du dramaturge Jakob Michael Reinhold Lenz, ami de Goethe, malade et suicidaire.

Illustration :

©Bruant d’Almeval 2024, montage d’après Joseph Ducreux  (1735–1802) (Domaine public) et Glg (Licence Creative Commons)

Références musicales :

Générique et interludes : Meditation on the Old Czech Chorale ‘St. Wenceslas’, Op. 35a, de Josef Suk, interprété par Musopen String Quartet (licence creative commons).

Piste 04 : « Après une lecture de Dante », extrait de Années de pèlerinage II (Deuxième année: Italie), S. 161, de Franz Liszt, interprété par Roberto Poli (licence creative commons).

Bruitage de tempête, pluie et chouettes : La Sonothèque (Licence Creative Commons)
Bruitage d’horloge : Jud McCranie (Licence Creative Commons)

Licence d'utilisation : CC BY-NC-ND : Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification
Livre audio gratuit ajouté le 18/06/2024.

9 Commentaires

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  1. Cher monsieur Bruant… Il me semble que votre vie active pourrait être le prélude à un
    roman contemporain…◔_◔ Oh la la ! Quelle galère ! -Malgré tout cela , vous avez pris le temps de me répondre longuement et gentiment, je vous en remercie de tout coeur❣️
    ~Toujours est-il que, après avoir re-visité les résumés des romans mentionnés, je crois que vous avez raison: “Villa Oasis” semble une histoire très amusante; je l’inscrirais donc, quant à moi, en début de liste. ~Alors quand vous aurez le temps, et le goût, et la possibilité -et la bonne météo- …Somme toute, ce sera “À vot’ bon coeur” et j’en serai très heureuse.
    MERCI encore ! Prenez bien soin de votre santé → et de votre voix ♪*♫ (•‿•)*♫«♩

    1. Merci à vous, Lïat ! J’ai demandé l’ajout de “Hôtel du Nord” et “Villa Oasis” à ma liste de lectures. Cependant, une dernière précision ! Je me serais sans doute mal fait comprendre : “Villa Oasis” est tout sauf amusant, je le crains ! 😕 Dramatique semble un terme beaucoup plus convenable pour en dépeindre l’intrigue. Vous verrez et aviserez le moment venu !

  2. Cher monsieur Bruant, (Ȍ‿Ȍ) je suis toujours émerveillée devant l’originalité de vos vignettes !
    –Dernièrement fait une deuxième écoute du roman “Yvonne” , d’Eugène Dabit.
    -Si jamais le coeur vous en dit, je souhaiterais bien que vous puissiez faire une version 2 de “L’Hôtel du Nord”, du même auteur. -Sinon, “Villa Oasis, ou Les faux bourgeois”, ou encore “L’aventure de Pierre Sermondade”. ◔_◔ Pardonnez mon audace, mais une voix qu’on apprécie est toujours la bienvenue pour supporter la canicule…
    Par avance, je vous remercie et vous souhaite un bon été🌺😊🌻

    1. Chère Madame Lïat 😉,

      Ah, Dabit ! Me croirez-vous si je vous dis que tous les ouvrages qui vous intéressent figurent sur ma liste officieuse ? Je crois que « Villa Oasis », surtout, vous plairait beaucoup. Il met en scène une protagoniste des plus intéressantes, extrêmement convaincante. Voilà ce qui m’a séduit chez Dabit (et décidé à enregistrer « Yvonne ») : sa capacité à camper des personnages féminins de premier ordre et convaincants, loin du rôle de simple potiche ou faire-valoir, loin des clichés misogynes auxquels sont malheureusement, et même en ce début de 20éme siècle, trop souvent cantonnés les femmes dans les romans masculins. Une manière d’évoquer la sensibilité et l’âme féminine extrêmement pertinentes, ai-je le droit de le dire ?

      Pour « Hôtel du Nord », Gaëlle m’avait suggéré également de l’enregistrer. C’est un roman très vivant qui se rapproche d’une galerie de portraits populaires, et qui me semble ardu à mettre en voix. L’incarnation des personnages me paraît inévitable pour donner toute sa couleur au récit, et peut-être même tout sons sens, mais représente également le risque de sombrer dans le grotesque… D’autant plus que le film est un tel mythe !!! (« Atmosphère, atmosphère… »)
      J’ai bien envie d’essayer malgré tout et désormais que j’ai pris mes marques en tant que donneur de voix. Je vais également demander l’ajout de « Villa Oasis » à mes lectures. « Pierre Sermondade » que j’ai moins « inspectée » est une nouvelle, mais je peux également l’ajouter si vous la trouvez à votre goût.

      Cependant, je crois que ma réactivité sur « Lenz » vous aura abusée et je me dois de vous préciser ceci : je suis toujours dans la vie active, extrêmement accaparé par mon emploi quotidien, j’ai une vie de famille, je dors (extrêmement peu et mal, certes !), je dors, je bois et différentes autres contingences extrêmement triviales mais on ne peut plus impondérables et nécessaires jalonnent mon quotidien (ainsi malheureusement que certaines limites physiques moins étendues que celles du commun des mortels et qui ne sauraient s’améliorer en période de fortes chaleurs) ! 😕

      Donc, je doute de pouvoir satisfaire vos exigences en terme de délais ! Est-ce rédhibitoire, ou accepterez-vous d’attendre ? Si vous voulez un roman estival, j’ai publié ici « Wight », il y a quelques temps. Tout à fait dans l’air de la saison. 🎸☀️😉

      Bien à vous.

  3. Bonjour… cher Bruant d ‘ ALMEVAL…
    Déjà !… Quelle belle surprise !…
    Un texte que je chéris particulièrement… Poignant…
    Je viens d’ ecouter l ‘ introduction musicale et votre lecture des premières phrases…
    Parfaitement dans la note… tragique… Je ne sais… si la traduction dessert l’ ecriture de BÜCHNER… je la rapprocherai de celles que j ‘ ai lues… plus recentes… pour me faire une idée… Mais la mise en bouche… en oreille… en la circonstance… que je viens de faire… me rend d’ ores et déjà certain… que vous le servez au mieux… Votre talent de lecteur est incontestable !… Merci de nous en faire le cadeau !…
    Un Grand MERCI…
    Cordial salut…

    1. Cher Sautillant,

      C’est à moi de vous remercier ! J’ai découvert ce texte grâce à vous. Et le moins que je puisse dire, c’est qu’il vaut vraiment d’être découvert ! C’est l’un de ceux sur lesquels je suis le plus heureux d’avoir donné de la voix. J’y ai pris un vrai “plaisir” (si tant est que l’on puisse utiliser ce terme pour un récit aussi chargé et tourmenté que celui-ci !).

      Pour la traduction, je ne sais pas… Dans un premier temps, j’avais pensé qu’elle ne devait pas être transcendante compte-tenu du style pour le moins particulier de la prose. C’est la raison pour laquelle j’avais rejeté votre suggestion de lecture initialement. Mais à bien y réfléchir… J’ai fait un essai, et le fil s’est déroulé par lui-même ! Désormais, je pense qu’il est fort possible que la traduction ne soit en rien dans les particularités du style. N’est-il pas plutôt envisageable que l’écriture de Büchner vise sciemment à créer le malaise, une forme d’instabilité propre à servir le sujet (sur le mode kafkaïen, en quelque sorte !) ? C’est une vision extrêmement moderniste de l’écriture, avant-gardiste, pourrait-on même avancer, mais pourquoi pas ?

      Quoiqu’il en soit, j’espère que mon travail vous satisfera jusqu’au point final.

      Bien à vous

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