Le Berger raconte la transformation, grâce à la rencontre éphémère d’une femme qui l’impressionne, de Petit-Pierre jeune pâtre de 16 ans en peintre célèbre dont Théophile Gautier ne nous révèle pas le nom.
« L’esprit naïf et droit, enthousiaste et sensé à la fois de Petit-Pierre, que nous appellerons ainsi jusqu’à la fin de cette histoire pour ne pas divulguer un nom devenu célèbre, plaisait infiniment à madame d’Escars, qui n’avait pas reconnu dans le jeune artiste le petit pâtre qui lui avait servi de modèle. »
Un auditeur le reconnaîtrait-il ?
Il ne s’agit pas de Giotto dont la destinée fut assez semblable : « Un enfant merveilleusement doué était né à Vespignano, non loin de Florence. Il était capable de dessiner une brebis d’après nature. Un jour, le peintre Cimabue , en route pour Bologne, passa par ce hameau. Il vit l’enfant assis par terre en train de dessiner une brebis sur une ardoise. Il fut rempli d’admiration en voyant un enfant d’un âge aussi tendre dessiner aussi bien. Cimabue reconnut que l’habileté de cet enfant était un don naturel et il lui demanda son nom. « Je m’appelle Giotto, mon père se nomme Bondone, il habite dans la première maison. » Cimabue, homme de grand renom alla avec l’enfant voir le père de celui-ci, un homme très pauvre. Il lui demanda de lui confier l’enfant, ce que le père accepta. Cimabue emmena Giotto avec lui, c’est ainsi qu’il devint élève de Cimabue. »
Chère Marianne,si le rayonnement poétique de notre vieille France littéraire en Allemagne peut masquer son déclin actuel dans beaucoup de domaines,merci de nous le dire et de faire partager votre sentiment!Cordialement
quelle belle lecture,M Depasse. Merci beaucoup. Grace a vous, j ai decouvert quelques poetes francais inconnus en Allemagne.Je vais continuer ma recherche et je suis sure de passer beaucoup de belles soirees.
Mille mercis a vous et a tous les donneurs de voix.