Gaston Pérodeaud (1847-1885), plus connu sous le pseudonyme de Gaston Vassy, est un auteur bien oublié aujourd’hui, « fantaisiste et mystificateur de premier ordre, qui aurait tué père et mère pour faire une bonne blague ». Autres titres accrocheurs que Le Train des suicidés, fantaisie macabre : Le Piano anthropophage, Le Homard-lapin, L’Âme en pilule, L’Horloge-cercueil, L’Ondine aux sangsues, Le Melon tombal, etc.
Il influença Gaston de Pawlowski et Alphonse Allais…
« Drelin, drelin, drelin !… Une seconde fois, le signal électrique se fit entendre. On n’était plus qu’à un mille du précipice. L’amour-propre reprit le dessus. On plia rapidement les couvertures, et tous, debout, se mirent à entamer le Yankee Doodle… »
Cette nouvelle inspira un roman d’aventures signé Charles Vayre et Charles Cluny, publié en feuilleton dans L’Intransigeant en 1930 avant de sortir en volume l’année suivante (notre illustration). Ce roman fut lui-même adapté au cinéma par Edmond T. Gréville en 1931.
Merci M. Depasse pour cette drôle de lectue. Avez-vous remarqué la drôle de phrase : “Chacun se raconta réciproquement ses malheurs” ?