« En troisièm’ classe el’ pauv’ peineux
Guerdillait su’ un banc pouilleux,
Tandis qu’en première el’ bourgeoués
S’carrait l’cul dans l’v’lours et la souée. »
Le Déraillement : Si l’égalité n’existe pas en ce monde, la Mort aura tôt fait de rectifier la chose : à six pieds sous terre, plus de différences !
Les Mangeux d’terre : Les riches propriétaires paysans beaucerons cherchent par tous les moyens à agrandir leurs domaines : du coup, les petits chemins disparaissent, au grand dam du poète-chemineau, écologiste avant l’heure, qui rêve de vengeance.
Saoûl, mais logique… : Foin des malheurs de la vie ! On sait garder son humour et le sens d’une salutaire auto-dérision. Couté nous offre des scènes savoureuses, croquées sur le vif avec une verve truculente.
Le Champ de naviots : La mort est là, toujours présente, épaule contre l’épaule du tâcheron, champ de navets contre champ de l’éternel repos.
Honoré Daumier, Le Wagon de troisième classe (1864).
Merci à toutes les trois pour ces compliments. Je suis ravi que ces textes vous aient plu.
Bien cordialement,
ALAIN D.
C’est FORMIDABLE !
jeannedelaville
Très agréable, merci. J’ai particulièrement aimé votre lecture de “Saoûl mais logique” et du “Champ de naviots”.
J’ai beaucoup apprécié votre lecture très expressive, et le texte émouvant ou drôle, mais tellement juste. Même sans l’appui du texte, on comprend très bien. Je vous félicite et vous remercie.
Pomme.