Dans ces quatre poèmes choisis, le chemineau-poète et chansonnier beauceron Gaston Couté abandonne le patois de sa région et adopte une langue française simple, aux accents de sincérité, pour évoquer ses élans et son dépit amoureux.
Sur le pressoir :
« Sous les étoiles de septembre
Notre cour a l’air d’une chambre
Et le pressoir d’un lit ancien ;
Grisé par l’odeur des vendanges
Je suis pris d’un désir étrange. […] »
Sur un air de reproche :
À la déception amoureuse, se mêlent les blessures de l’enfance.
« – Tiens, p’tit gâs,
V’là deux sous pour ton assemblée…
…mais n’les dépens’ pas ! »
Petit Poucet :
« Les baisers sont de blanches mies
Sous le bec des oiseaux des bois…
…Tous sont partis sous la morsure
Du baiser des autres galants ! »
Les Cailloux :
« Au temps où l’Amour murmurait pour nous
Sa chanson si frêle encore et si neuve…
…Comme des gamins au sortir d’école,
Nous jetions tous deux des cailloux dans l’eau. »
Merci Jeannedelaville et Léa, pour vos appréciations si encourageantes.
Votre voix est très agréable à l’écoute ainsi que votre interprétation. merci!
Merci de faire si bien partager l’oeuvre de Couté.
Merci Bationo, je suis ravi que cette petite sélection vous ait plu. Pour la musique, on essaiera, un jour prochain, de concocter une version 2 avec accompagnement musical.
C’est trop beau. S’ il pouvait y avoir en musique.