«Je comptais en avoir fini avec Cicéron, mais quand on a si longtemps vécu dans la familiarité d’un grand écrivain, il n’est pas aussi facile qu’on le pense de se séparer de lui. Quelque nouveau travail qu’on entreprenne, son souvenir vous y accompagne. Les ouvrages qu’on lit rappellent involontairement ceux qu’on vient de quitter. On leur trouve des rapports ou des différences dont on ne se serait pas avisé dans un autre temps, et, pour peu que le caractère des deux auteurs et la nature de leurs livres le permettent, on se laisse aller à les comparer. C’est ce qui m’est arrivé lorsqu’après avoir si longtemps étudié les lettres de Cicéron j’ai voulu relire celles de Mme de Sévigné. »
C’est ainsi que Gaston Boissier commence sa comparaison des correspondances des deux auteurs. Après une analyse de l’évolution de la correspondance au fil du temps, il montrera quels étaient le mode de vie et l’attitude par rapport à la religion à ceux deux époques et à la comparer à la sienne.
Merci de votre commentaire.
Merci pour cette lecture marquée d’un rythme, d’un ton et d’une clarté très agréables, au service de textes très enrichissants.
Je suis heureuse que vous ayez apprécié cette lecture. Merci.
Lecture captivante avec une voix agréable qui s’y prête bien. Merci beaucoup…
Merci, chère Lyse. Cette lecture m’a beaucoup intéressée. J’ai eu l’occasion de parcourir les textes de Gaston Boissier et j’ai eu envie de lire celui-ci.
Et, je suis contente d’avoir une voix “décaféinée”.
Merci, chère Domi, pour votre bonne lecture:
un sujet inaccoutumé mais très intéressant.
Votre voix, dépourvue de rudesse, me convient très bien:
je peux vous écouter le soir sans craindre “l’effet caféine”.