Gao Qi (高啟)(1336-1374) : Gao Qi est né en 1336 dans la ville de Suzhou. Il est généralement considéré comme le plus grand poète de la dynastie Ming (1368-1644). Suzhou était une des plus belles et des plus prospères villes de Chine. Gao Qi a vingt ans lorsque le rebelle Zhang Shicheng (1321-1367) s’en empare ; il l’administrera pendant douze ans. Gao Qi se retire alors à Qingqiu au nord de la ville dans le village de sa femme. En 1367, Suzhou tombe aux mains de Zhu Yuanzhang, le futur empereur Hongwu et fondateur de la dynastie Ming. En 1368, Gao Qi est réquisitionné par l’empereur à la capitale Nankin pour participer à la rédaction de l’Histoire des Yuan, la dynastie précédente, comme il est de coutume, puis il demande à se retirer et retourne chez lui. En 1374, il rédige un poème pour commémorer la fondation des nouveaux bâtiments du gouvernement préfectoral. Or, le préfet de Suzhou les a fait construire à l’emplacement du palais de Zhang Shicheng qui avait été rasé. L’empereur, considérant cet acte séditieux, fera exécuter Wei Guan, le préfet, ainsi que le poète. Gao Qi avait tout juste trente-huit ans.
Pour les notes concernant le poème, voir la version texte.
Portrait de Gao Qi peint par Yuji (1738-1823)
Flûte dizi par Sonically Sound (sur le site Freesound.org)
Je vous découvre avec cette très belle lecture. Un calme très doux en ce dimanche matin. Votre voix épouse parfaitement les mots du poète.
Un très grand merci pour ce beau cadeau.
Sophie
Merci Sophie, je suis très content que ce poème vous ait plu.
Bon dimanche.
Ahikar
Votre voix, Ahikar, ne chevrote pas du tout. Cet éloge de la paresse et de la modestie est touchant, et contraste avec le contexte historique que vous évoquez dans le billet.
Oui, Pomme, vous avez entièrement raison, j’aurais peut-être dû rédiger une autre présentation. Gao Qi est un très grand poète qui a eu le malheur de naître pendant une période très troublée, l’effondrement de la dynastie Yuan. C’est pourquoi il a choisi de se retirer des affaires de la cour et de vivre à la campagne. Atteindre à une sérénité intérieure, loin des troubles politiques, était ce à quoi il aspirait. Ce poème est un peu son credo.
Bonjour Ahikar,
-Il y a quelques jours, j’ai déposé un lien pour vous sur «Les Axolotls».
Je pense qu’il vous plaira… Du moins, je l’espère !
Salutations cordiales🌸
Bonjour Lïat,
Oui, je vous ai répondu. De bien jolies photos d’axolotls, il y a en pour tous les goûts.
Bonne journée !
Il est bien agréable de ré-entendre Ahikar !
Très heureux moi aussi de vous lire. Ma voix n’est pas trop chevrotante ?