Napoléon et les femmes de Frédéric Masson (secrétaire perpétuel de l’Académie française) explore la relation complexe de Napoléon Bonaparte avec les femmes, qu’elles soient des figures politiques, des amours, ou des membres de sa famille. L’auteur met en lumière le rôle crucial qu’ont joué ces femmes dans la vie privée et publique de l’Empereur. À travers une analyse historique riche et documentée, Masson révèle les influences féminines sur ses décisions politiques et son ascension. L’ouvrage dépeint également les contrastes dans ses attitudes, entre passion et pragmatisme. On y découvre un Napoléon à la fois séducteur, stratège, et parfois dominateur. Ce livre constitue une perspective originale sur un homme qui a marqué l’histoire par son génie et ses faiblesses humaines.
Harold Hume Piffard (1867-1939), Napoléon et Joséphine
Grâce à vous, Gustave, on arrive à construire le personnage de Napoléon un peu comme les portraits cubistes, vus sous tous les angles à la fois. Dans Lady Hamilton c’est l’ennemi juré et le tyran, dans les Mémoires de son valet c’est un grand homme très humain et avec Frédéric Masson, qui est un véritable érudit, voilà un nouvel angle de vue des plus inattendus. Je me méfiais de l’oeuvre à cause de son titre mais j’aurais dû faire plus confiance à votre goût, c’est tout à fait étonnant.
Dites, Gustave, je quitte Napoléon, vous n’auriez pas envie de faire une version 2 des Mémoires de Vidocq ? J’ai essayé de les écouter il y a quelques années avec intérêt mais, si les dialogues sont bien rendus (avec divers accents etc), la longueur du récit avait visiblement fatigué monsieur D. et parfois, honnêtement, on n’y comprend plus rien.
Noter qu’on prononce « lass caz » plutôt que « lass cazèss ».
L’ouvrage ne manque pas d’intérêt et est écrit dans une langue qui n’a plus cours, même chez les académiciens.
D’autres ouvrages de lui sont en ligne.
Encore un excellent choix de livre, bonne lecture, sans précipitation (le DDV n’est pas aux pièces, il n’est pas payé du tout).