Les œuvres de Chateaubriand fourmillent de réflexions de tous genres. Il en a recueilli quelques-unes dans Pensées, réflexions et maximes.
« Aussitôt qu’une pensée vraie est entrée dans notre esprit, elle jette une lumière qui nous fait voir une foule d’autres objets que nous n’apercevions pas auparavant. »
« La mort, selon les sauvages, est une grande femme fort belle, à laquelle il ne manque que le coeur. »
« L’homme n’a au fond de l’âme aucune aversion contre la mort, il y a même du plaisir à mourir. La lampe qui s’éteint ne souffre pas. »
« Plus l’homme en pouvoir est petit, plus il convient à toutes les petitesses. Chacun en se comparant à lui se dit : « Pourquoi n’arriverais-je pas à mon tour ? » Il n’excite aucune jalousie : les courtisans le préfèrent, parce qu’ils peuvent le mépriser ; les rois le gardent comme une manifestation de leur toute-puissance. Non seulement la médiocrité a tous ces avantages pour rester en place, mais elle a encore un bien plus grand mérite : elle exclut du pouvoir la capacité. Le député des sots et des imbéciles au ministère caresse deux passions du cœur humain, l’ambition et l’envie. »
Henri Félix Emmanuel Philippoteaux, François-René de Chateaubriand (années 1800).
Je ne connaissais pas Chateaubriand, son oeuvre. C’est étrange, vue la puissance de son acuité, qu’il ne soit pas tant relayé que cela.
Une belle découverte.
Merci.
Merci, pour ces maximes. Je ne connaissais pas du tout celle de Chateaubriand