Livre 34 : Octobre 1830. « Introduction.
Au sortir du fracas des trois journées, je suis tout étonné d’ouvrir dans un calme profond la quatrième partie de cet ouvrage ; il me semble que j’ai doublé le cap des tempêtes, et pénétré dans une région de paix et de silence. Si j’étais mort le 7 août de cette année, les dernières paroles de mon discours à la Chambre des pairs eussent été les dernières lignes de mon histoire. »
Cette 4ème partie est, dans l’édition que nous utilisons, toujours la 3ème Partie.
La vie politique de cette période de notre histoire de France, avec le « juste-milieu », est relatée et analysée avec les convictions de notre auteur.
Il publie des brochures, comme De la nouvelle proposition relative au bannissement de Charles X et de sa famille.
Il se rend à Genève, à Ferney :
« Là, à Ferney, où il n’entre plus personne, à ce Ferney autour duquel je viens rôder seul, que de personnages célèbres sont accourus ! Ils dorment, rassemblés pour jamais au fond des lettres de Voltaire, leur temple hypogée : le souffle d’un siècle s’affaiblit par degrés et s’éteint dans le silence éternel à mesure que l’on commence à entendre la respiration d’un autre siècle. »
Il écrit à Madame Récamier, évoque un poète-chansonnier, Béranger :
« […] pour tracer quelques mots sur notre célèbre chansonnier. Vous trouverez mon récit trop court, lecteur, mais j’ai droit à votre indulgence : son nom et ses chansons doivent être gravés dans votre mémoire.
M. de Béranger n’est pas obligé, comme M. Carrel, de cacher ses amours. Après avoir chanté la liberté et les vertus populaires en bravant la geôle des rois, il met ses amours dans un couplet, et voilà Lisette. […]
M. de Béranger me chanta l’admirable chanson imprimée :
À Monsieur de Chateaubriand : « Chateaubriand, pourquoi fuir ta patrie. »
À cette chanson, qui est de l’histoire du temps, je répondis de la Suisse par une lettre qu’on voit imprimée en tête de ma brochure sur la proposition Briqueville, (Brochure Bannissement Charles X)
Je disais au chansonnier : « Du lieu où je vous écris monsieur, j’aperçois la maison de campagne qu’habita lord Byron et les toits du château de madame de Staël… Ma trop longue vie ressemble à ces voies romaines bordées de monuments funèbres. »»
Chateaubriand, légitimiste, favorable à Henri V, écrit une longue lettre à la Duchesse de Berry (Chapitre 13 de ce Livre 34). – Portrait en lien : La Duchesse de Berry, épouse de Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry, fils de Charles X, elle est la mère du comte de Chambord Henri d’Artois, prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de « Henri V ». (Wikipédia)
Puis, le choléra se propage :
« Qu’êtes−vous donc, ô immensité des œuvres de Dieu, où le génie de l’homme, qui équivaut à la nature entière, s’il venait à disparaître, ne ferait pas plus faute que le moindre atome retranché de la création ! »
Livre 35 : Dans ce Livre 35, Chateaubriand poursuit ses réflexions politiques, évoque les émeutes des 5-6 juin 1832, son arrestation et son emprisonnement :
« Je remercie les hommes de lettres, grands partisans de la liberté de la presse, qui naguère m’avaient pris pour leur chef et combattaient sous mes ordres ; sans eux, j’aurais quitté la vie sans savoir ce que c’était que la prison, et cette épreuve-là m’aurait manqué. Je reconnais à cette attention délicate le génie, la bonté, la générosité, l’honneur, le courage des hommes de plume en place. Mais, après tout, qu’est-ce que cette courte épreuve ? Le Tasse a passé des années dans un cachot et je me plaindrais ! Non. »
Et des lettres à Madame la Duchesse de Berry, à monsieur de Béranger, déjà évoqués dans le Livre 34.
Puis, mis en liberté, Chateaubriand se prépare à rejoindre la Suisse.
« Beaucoup d’hommes meurent sans avoir perdu leur clocher de vue : je ne puis rencontrer le clocher qui me doit voir mourir. En quête d’un asile pour achever mes Mémoires, je chemine de nouveau traînant à ma suite un énorme bagage de papiers, correspondances diplomatiques, notes confidentielles, lettres de ministres et de rois ; c’est l’histoire portée en croupe par le roman. »
Il nous exprime en son style inimitable, ses promenades en Suisse, ses rencontres et mentionne celle qu’il eut avec Alexandre Dumas, Dumas qui nous relate cette journée dans : Impressions de Voyage en Suisse : Les Poules de Monsieur Chateaubriand, de façon détaillée.
Avec madame Récamier, Chateaubriand visite le tombeau de madame de Staël, moment si émouvant :
« Si j’ai jamais senti à la fois la vanité et la vérité de la gloire et de la vie, c’est à l’entrée du bois silencieux, obscur, inconnu, où dort celle qui eut tant d’éclat et de renom, et en voyant ce que c’est que d’être véritablement aimé. »
Puis les événements en France et sa fidélité à la cause légitimiste le ramènent à Paris. « Enfin, la France légitimiste a pris pour devise ces mots :
Madame, votre fils est mon roi !
et plusieurs journaux les ont adoptés pour épigraphe. »
Mais Chateaubriand garde une distance : « entre les royalistes et moi il y a quelque chose de glacé : nous désirons le même roi ; à cela près, la plupart de nos vœux sont opposés. »
Ce Livre 35 est varié, émouvant et le regard de l’auteur est toujours si enrichissant.
Livre 36 : Après une petite introduction concernant l’Infirmerie de Marie-Thérèse, déjà évoquée au début du Livre 32 des Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand, recevant une lettre de madame la Duchesse de Berry, écrit : « lorsqu’on m’a remis la lettre et la note suivantes de madame la duchesse de Berry ; allons, rentrons encore une fois dans la seconde partie de ma double vie, la partie positive ».
L’auteur quitte de nouveau Paris et nous narre ici le début de son voyage vers Prague.
Les paysages, la nature, la société rencontrée, etc…, tout cela amène de belles descriptions et réflexions que nous offre ici Chateaubriand.
« Les bords du Rhin fuyant le long de ma voiture me faisaient une agréable distraction : lorsqu’on regarde un paysage par une fenêtre, quoiqu’on rêve à autre chose, il entre pourtant dans la pensée un reflet de l’image que l’on a sous les yeux. Nous roulions parmi des prairies peintes des fleurs de mai ; la verdure était nouvelle dans les bois, les vergers et les haies. »
Puis la douane autrichienne va s’ouvrir, et ce sera l’entrée en Bohême.
« Captive de Blaye, je vais voir votre fils ! »
Le Livre 37 commencera par l’arrivée à Prague et une entrevue avec Charles X.
Livre 37 : Prague. « À mesure que je montais, je découvrais la ville au-dessous. Les enchaînements de l’histoire, le sort des hommes, la destruction des empires, les desseins de la Providence, se présentaient à ma mémoire en s’identifiant aux souvenirs de ma propre destinée : après avoir exploré des ruines mortes, j’étais appelé au spectacle des ruines vivantes. »
Le 24 mai 1833, l’auteur arrive à Prague, où réside Charles X avec sa famille.
Il rencontre le roi, passe une soirée dans une certaine intimité familiale auprès de Charles X et des siens. Les enfants royaux, Henri et Louise sont vifs et proches de leur grand-père. Chateaubriand les « peint » avec son art du portrait bien ciselé.
La vie politique, bien sûr très présente, amène pensées et réflexions :
« L’incapacité est une franc-maçonnerie dont les loges sont en tout pays, cette charbonnerie a des oubliettes dont elle ouvre les soupapes, et dans lesquelles elle fait disparaître les États. »
Les promenades ou une messe en la basilique font ressurgir des souvenirs, en d’autres lieux, et autres textes, tel Les Aventures du dernier Abencerage (Version 1, Version 2) et son personnage Aben-Hamet :
« J’ai peint Aben−Hamet errant dans la mosquée chrétienne de Cordoue : « Il entrevit au pied d’une colonne une figure immobile, qu’il prit d’abord pour une statue sur un tombeau. » L’original de ce chevalier qu’entrevoyait Aben−Hamet était un moine que j’avais rencontré dans l’église de l’Escurial, et dont j’avais envié la foi. »
Les convictions politiques de l’auteur sont exposées avec force et clarté.
Ce Livre 37 est touchant par l’approche très sensible de Chateaubriand et le recul de sa réflexion, lors de ce moment passé à Prague, auprès de Charles X.
Le 30 mai, il quitte Prague, rejoint Carlsbad, le retour vers la France sera traité dans le Livre 38.
Livre 38 : Ce Livre 38 concerne le voyage de retour, entre Prague et Paris.
« Le chemin de Prague à Carlsbad s’allonge dans les ennuyeuses plaines qu’ensanglanta la guerre de Trente Ans. En traversant la nuit ces champs de bataille, je m’humilie devant ce Dieu des armées, qui porte le ciel à son bras comme un bouclier. On aperçoit d’assez loin les monticules boisés au pied desquels se trouvent les eaux. »
Chateaubriand nous présente les villes qu’il traverse, il accompagne ce très joli texte de ses pensées et douces rêveries, telle Cynthie.
Ce livre est très varié : réflexion et humour, fine observation, description et poésie, animent, avec le style incomparable de l’auteur, ce texte.
Chaque anecdote amène des réflexions sur la vie telle :
« Qui peut s’assurer de n’être pas bossu ? qui vous dira jamais que vous l’êtes ? Si vous vous regardez au miroir, vous n’en verrez rien ; se voit-on jamais tel qu’on est ? »
ainsi que les descriptions :
« Un arc de triomphe en pierres rouges annonce l’entrée de Heidelberg. À gauche, sur une colline, s’élèvent les ruines moyen-âgées d’un château. À part leur effet pittoresque et quelques traditions populaires, les débris du temps gothique n’intéressent que les peuples dont ils sont l’ouvrage. »
Le thème de fond, bien sûr, le temps et la mémoire, est toujours si magnifiquement offert :
« Ma mémoire est un panorama ; là, viennent se peindre sur la même toile les sites et les cieux les plus divers avec leur soleil brûlant ou leur horizon brumeux. »
Chateaubriand rentre à Paris le 6 juin 1833.
Livre 39 : Chateaubriand vient de rentrer à Paris. Il écrit une lettre à madame la Dauphine où l’on peut lire : « Le temps a deux pouvoirs : d’une main il renverse, de l’autre il édifie. Enfin le temps agit sur les esprits par cela seul qu’il marche… ».
Et il « rentre dans les habitudes de sa vie ».
Une lettre de la duchesse de Berry témoigne de sa confiance en lui et il part pour Venise.
Ce Livre 39 est ensuite consacré à ce déplacement et à la cité de Venise.
De profondes réflexions émaillent ce très beau livre : « Toujours regretter ce qu’il a perdu, toujours s’égarer dans les souvenirs, toujours marcher vers la tombe en pleurant et s’isolant : c’est l’homme. […] Pourquoi mourir ? je le sais. Pourquoi naître ? je l’ignore. […] Les pesantes années que nous jetons dans les flots du temps ne sont pas des ancres ; elles n’arrêtent pas notre course. »
Et encore : « […] ce qu’on gagne par le mensonge en réputation d’habileté, on le perd en considération ; l’ancienne sincérité que vous avez pu professer vous défend à peine. Qu’un homme estimé du public s’avilisse, il n’est plus à l’abri dans son nom, mais derrière son nom. »
Venise, ville des chefs-d’œuvre et des arts le charme : « Je respire à l’aise au milieu de la troupe immortelle, comme un humble voyageur admis aux foyers d’une riche et belle famille. »
Livre 40 : Le livre 40 est dans la continuité immédiate du Livre 39. De Venise, il se rend à Ferrare et à Padoue. Des pages très intéressantes sont consacrées au Tasse et au poète-écrivain Silvio Pellico, également évoqué dans le Livre Sur Venise, des Suppléments aux Mémoires d’outre-tombe.
La vie politico-monarchique, culturelle et littéraire s’entremêlent sous la plume de Chateaubriand en ces lieux.
Livre 41 : Journal de Padoue à Prague, du 20 septembre au 26 septembre 1833.
Séjour à Prague.
Retour et arrivée en France le 4 octobre, jour de la Saint-François.
« Le 6 octobre au matin je rentrai dans mon Infirmerie. […] J’aperçus les réverbères agités, dont la lumière demi-éteinte vacillait comme la petite lampe de ma vie. »
« Ici se place le livre écrit À Maintenon », des Suppléments aux Mémoires d’outre-tombe, livre rédigé en 1836.
Au « joli hameau de Saint-Michel, au fond d’une vallée », Chateaubriand se souvient des vers du poème Les Tombeaux champêtres :
« Là dorment ignorés des poètes sans gloire,
Des orateurs sans voix, des héros sans victoire. »
Dans les bois, près de Prague, Combourg et sa sœur Lucile lui viennent à l’esprit.
« Ô ma Lucile, bien des années nous ont séparés ! Maintenant la foule de jours a passé, et, en se dissipant, me laisse mieux voir ton image. »
Le livre de Lucile de Chateaubriand nous permet de la mieux connaître, ainsi que le Livre 17, entre autres, des Mémoires d’outre-tombe.
Nous retrouverons Chateaubriand en 1837, dans le livre 42.
Livre 42 : Dans le Livre 42, Chateaubriand commence par la politique générale, Louis-Philippe, messieurs Thiers, Talleyrand, de La Fayette, Armand Carrel.
Il évoque ensuite quelques femmes, une Louisianaise, madame Tastu et madame de Bourdic-Viot dont il nous signale « une ode remarquable », poème intitulé Le Silence.
« Madame de Bourdic-Viot fut célèbre sous Louis XVI par cette Ode sur le Silence » (Information de La Pléiade, Chateaubriand, Les Mémoires d’outre-tombe, Tome deux, p.1130, 1951).
George Sand est aussi évoquée dans le chapitre sept.
Puis ce Livre 42 se termine par la mort de Charles X.
Livre 43 : Le Livre 43, écrit le 25 septembre 1841, s’intitule « Conclusion ».
Le texte Avenir du monde des Suppléments aux Mémoires, est à lire associé au Livre 43, on y trouve de très importantes réflexions sur la société et la vie politique.
Cet ultime Livre de ses Mémoires est un sobre et touchant récapitulatif :
– la vie politique, l’Histoire de France, la mort du duc d’Enghien en toile de fond permanente dans la pensée de l’auteur, et si bien traitée dans le Livre 16, sont ici reprises et repensées.
– la Liberté et la liberté de la presse ont été son idée fixe, pour notre société en évolution, avec des réflexions sur l’Égalité et la Fraternité.
– et, bien sûr, le Temps, historique et privé, l’Espace, géographique voire astronomique et privé, accompagnant son regard sur l’Histoire et son histoire, son recul, son humour, sa lucidité, sa foi chrétienne, sa culture structurent et tissent par leurs subtils entrelacs ce Livre et tout l’ensemble de ses Mémoires.
Chateaubriand décède à Paris le 4 juillet 1848, madame Récamier est à son chevet ; cette relation et la fin de notre auteur sont présentées avec délicatesse par madame Baldran, agrégée de l’Université, dans ses conférences Juliette Récamier : La Belle des belles et Une éclatante maturité.
Selon son vœu, Chateaubriand repose à Saint-Malo, où il était né le 4 septembre 1768.
Entre le 21 octobre 1848 et le 3 juillet 1850, les Mémoires d’outre-tombe paraissent dans la presse (Information : La Pléiade, Tome un, 1951).
Anne-Louis Girodet-Trioson, Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome (après 1808).
Livre 34 : Hector Berlioz, Symphonie fantastique, Op. 14, Mouvement I, interprétée par l’Orchestre Philharmonia, dirigé par Herbert von Karajan (1954, domaine public).
Livre 35 : Johannes Brahms, Concerto pour violon en ré majeur, Op.77 – Mouvement II, adagio, interprété par Zino Francescatti et l’Orchestre Philharmonique de New York, dirigés par L. Bernstein (1961, domaine public).
Livre 36 : Franz Liszt, Concerto nº 2 en La Majeur, S. 125 – I et II, interprété par Sviatoslav Richter et l’Orchestre Symphonique de Londres, dirigé par Kiril Kondrashin (1961, domaine public).
Livre 37 : Bedrich Smetana, Ma Vlast, II. Vlatava. La Moldau, inteprété par l’Orchestre Philharmonique de Berlin, dirigé par Herbert von Karajan (1959, domaine public).
Livre 38 : Robert Schumann, Symphonie Nº 3 « Rhénane » en Mi bémol majeur, Op. 97, Mouvement III, interprétée par l’Orchestre Philharmonique de New-York, dirigé par Leonard Bernstein (1960, domaine public).
Livre 39 : Antonio Vivaldi, Concerto numéro 2 pour deux mandolines, en Sol majeur, RV 532, II. Andante, interprété par Anton Ganocki, Ferdo Pavlinek, et l’ensemble I Solisti di Zagreb dirigé par Antonio Janigro (1962, domaine public).
Livre 40 : Antonio Vivaldi, Concerto pour luth, deux violons et cordes, en Ré majeur, RV 093, I. Allegro giusto, et II. Largo, interprété par Anton Stingl et l’Orchestre Philharmonique de Würtemberg dirigé par Jörg Faerber (1962, domaine public).
Livre 41 : Bedrich Smetana, MaVlast, Ma patrie, II, Vlatava, la Moldau, interprété par l’Orchestre philharmonique de Berlin, dirigé par Herbert von Karajan. (1959, domaine public).
Livre 42, début Livre 43 : Johann Sebastian Bach, Concerto numéro 3, pour deux violons et orchestre, « Double concerto », en Ré mineur, BWV1043_III, largo ma non tanto, interprété par Igor Oïstrakh et l’Orchestre Royal Philharmonic, dirigé par Eugène Goosens (1962, domaine public).
Fin du Livre 43 : Johann Sebastian Bach, Chants sacrés, BWV 487, « Mein Jesus was fur seelenwech », interprété par Aafje Heynis et Simon Jansen (1960, domaine public).
Merci Christiane-Jehanne pour votre excellent travail de lecture des M.O.T. Vous m’avez réconciliée avec Chateaubriand que je n’aimais guère quand j’étais jeune. A présent que, pour le parodier, j’ai quitté les rivages de la jeunesse (!), j’apprécie plus sa réflexion sur le temps avec l’omniprésence de la mort en perspective.
Par goût de l’histoire j’ai commencé par la partie 3, laissant délibérément de côté les pages les plus célèbres. J’ai beaucoup apprécié de nombreux chapitres, comme celui sur les Cent jours et tout ce qui concerne la révolution de juillet.
En attendant de vous retrouver dans les parties 1 et 2, je voudrais dire que la remarque d’un certain zozo présente dans les commentaires est tout à fait inappropriée : Pour lire Chateaubriand il n’est pas nécessaire de se croire au théâtre, ce qu’il faut c’est une certaine lenteur, une diction impeccable, une articulation qui respecte la syntaxe et le balancement de ces longues et magnifiques phrases. Or ce sont justement là VOS QUALITES !
Donc merci et à bientôt.
Cher Joël, merci infiniment ! Je suis vraiment très touchée. Ce fut un grand plaisir pour moi, et si cela vous convient, je suis ravie et comblée. Grand merci de votre si gentil message, belle journée à vous, avec mes amitiés, Christiane.
Merci Christiane-Jehanne, chaque mot est parfaitement prononcé et clairement entendu, le ton adapté au texte, que demander de plus ? Je suis conscient que ce n’est pas si simple à faire, tout le monde n’y parvient pas. C’est un cadeau que vous nous offrez et dont j’en mesure la valeur croyez moi.
Cher John Peters, je suis extrêmement touchée de votre si gentil message.
Je suis bien sûr bien contente que cette Intégrale vous ait convenu.
Vous êtes bien indulgent pour mon petit travail, grand merci de votre bien aimable commentaire.
Toutes mes amitiés,
Christiane-Jehanne.
J’ai trouvé votre lecture admirable: la voix, les intonations, les pauses, l’accent. J’ai passé 43 livres en votre compagnie, envoûté par le personnage que votre interprétation m’a fait connaître.
Vous avez incarné ce grand littérateur, ce qui suppose une compréhension certaine de sa pensée et surtout une intuition de son zeitgeist, si vous me pardonnez le choix de mot.
Merci et je me tourne vers d’autres ouvrages en espérant trouver le nom de Christiane-Jehanne au hasard de mes choix.
Cher Philipps, c’est moi qui vous remercie beaucoup d’avoir pris la peine d’un message, c’est très gentil.
Ce texte est si splendide que ce fut un immense plaisir pour moi que de le lire.
Je suis bien contente que cela vous convienne.
Toutes mes amitiés,
Christiane – Jehanne.
Merci mille fois pour cette magnifique lecture des MOT; quel travail! Et bravo
Cher Frédérico, merci infiniment, je suis ravie que cela vous intéresse et vous convienne.
Ces Mémoires de notre auteur offrent mille facettes magnifiquement façonnées, en effet, sur cette période bien particulière.
Je vous remercie beaucoup, cela m’encourage, des brochures de Chateaubriand me restent à lire, dans quelque temps.
Très bon week-end à vous!
Mes amitiés.
Christiane-Jehanne.
Merci, Madame, de votre récit. J l’écoute presque tous les jours. Chateaubriand et vous m’ont appris tellement de chose sur l’histoire et les moeurs de France au début du XIXème. Federico
Chère Cocotte, grand merci de votre soutien. C’est vraiment extrêmement gentil.
Ca remonte le moral d’avoir de telles amies que vous et Claire-Marie.
Merci beaucoup de votre encouragement .
Très belle journée à vous.
Toutes mes amitiés !
Christiane-Jehanne.