Biographie, Histoire, Politique, Religions, Ruines, Antiquité, Société, Témoignage, Erudition vaste de CHATEAUBRIAND.
Préfaces très intéressantes, édition 1867. “Itinéraire de Paris à Jérusalem” est un récit de voyage de François-René de Chateaubriand publié en 1811. Il relate un voyage effectué de juillet 1806 à juin 1807. Un vrai témoignage.
La politique, en particulier en Grèce, est relatée avec tout l’intérêt de l’auteur pour la Liberté, et contre l’esclavage.
Visite de la Grèce, Constantinople, Rhodes, de Jérusalem, recherche de ruines, société, érudition vaste avec des textes anciens, la Bible, l’Histoire, poursuite en Egypte, Carthage, Tunis, histoire romaine, etc… , Saint-Louis, puis retour par l’Espagne.
Ouvrage très varié et passionnant par tous les sujets abordés, anecdotes et les réflexions de l’auteur. Un voyage d’historien, de géographe, d’homme de lettres, de journaliste… Ce texte est évoqué dans les Mémoires d’Outre-tombe, avec le journal de Julien, dans de courts extraits.
Extrait d’un discours sur l’Histoire de France, discours en réponse à M. Le Garde des Sceaux.
« Je vais, Messieurs, développer ma pensée : Si la loi contre la traite des noirs s’était exprimée d’une manière plus générale ; si, au lieu de dire, comme elle le dit : toute part quelconque qui sera prise au trafic connu sous le nom de la traite des noirs sera punie, etc., elle avait dit seulement au trafic des esclaves, je n’aurais eu, Messieurs, aucun amendement à proposer. Le projet de loi actuel parlant en général des contraventions, délits et crimes qui ont lieu dans les échelles du Levant, et le crime du trafic des esclaves s’y commettant tous les jours, il serait clair que le crime que je désigne serait enveloppé dans le présent projet de loi. Mais la loi de 1818 ne parle pas d’une manière générale du crime contre la liberté des hommes ; elle borne sa prohibition à la seule traite des noirs. Or, voici, Messieurs, l’étrange résultat que cette prohibition spéciale peut produire dans les échelles du Levant et de Barbarie »
Voyage de l’archipel, de l’Anatolie et de Constantinople
« Je changeais de théâtre : les îles que j’allais traverser étaient, dans l’antiquité, une espèce de pont jeté sur la mer pour joindre la Grèce d’Asie à la véritable Grèce. Libres ou sujettes, attachées à la fortune de Sparte ou d’Athènes, aux destinées des Perses, à celles d’Alexandre et de ses successeurs, elles tombèrent sous le joug romain. Tour à tour arrachées au Bas-Empire par les Vénitiens, les Génois, les Catalans, les Napolitains, elles eurent des princes particuliers, et même des ducs qui prirent le titre de général de ducs de l’Archipel. »
Anne-Louis Girodet-Trioson, Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome (après 1808).
Cher Marc, quel adorable message 🙂 ! Quel merveilleux soutien ! 🙂 . MERCI 🙂 ! Quant à cet ouvrage, c’est un guide de voyage, un témoignage, une référence. Chateaubriand est bien “L’Enchanteur” et je ne m’en lasse jamais. J’espère que votre commentaire si juste pour le texte encouragera des audiolecteurs, l’écriture de notre auteur est alerte, vivante, et les thèmes toujours variés et entrelacés… magiquement. Vos compliments me touchent profondément. Je vous remercie, infiniment 🙂 . Très belle fin de journée à vous, très amicalement 🙂 Christiane.
Hello, chère Christianne-Jehanne,
Deux lectures à la suite de l'”Itinéraire”, c’est le moins que l’on doive à un livre aussi riche. Est-il utile d’ajouter que j’ai aimé votre voix ? Aucun ou très très très peu d’effets, le ton posé, agréable et juste, vous servez impeccablement Chateaubriand, vous ne l’emprisonnez pas, tout en mettant votre marque personnelle, comme tout ceux qui lisent à haute voix.
Quelques mots pour le chaland qui jetterait un oeil sur cette page avant de la refermer. Hé, compère ! Attarde-toi ! Chateaubriand est l’un des plus grands stylistes de la langue française, on ne s’ennuie jamais en sa compagnie, il est profond, comme tous les grands écrivains, et tu voyageras avec un guide d’exception. Il te montrera des paysages, des hommes, des événements auxquels tu n’aurais certainement pas prêté attention. Lis, tu ne regretteras pas. T’oublieras pas d’écrire quelques mots gentils à Christiane-Jehanne qui a passé beaucoup de temps pour toi, pour elle aussi. T’as pas aimé ? Ca arrive. Tu laisseras quand même un message tout aussi aimable. Si tu en viens à critiquer la lectrice, je te retrouve et te tire les oneilles. Vermillonnées qu’elles seront, assorties à ton dos et à tes fesses qui auront goûté d’une copieuse volée de bois vert, gros malpoli ! Si t’es une dame, je te rappellerai juste que, pour l’occasion, tu manques de savoir-vivre.
A bientôt, gente donneuse de voix.