Le narrateur loue pour l’été un vieil appartement à Rome. À la faveur d’un rayon de soleil idéalement incliné, il s’aperçoit qu’une porte dérobée se découpe dans la cloison. Une porte pivote sur ses gonds, libérant l’accès à une pièce secrète. Une robe de bal est assujettie aux bras d’un fauteuil. Sur une console, il fait l’inventaire d’un peigne, d’un flacon de parfum et d’autres effets personnels d’une femme qui semble être partie la veille. Une petite table supporte un gramophone, dont le pavillon antique se dresse en direction du salon. Il s’assure que l’appareil est en état de marche, souffle la poussière et en actionne le mécanisme. Une valse se met à jouer…
Ce texte a été édité par Edilivres.
Gustav Klimt, Love (1895).
Franck Flyman, La Valse oubliée.
Bruitages extraits de Sound-Fishing.net.
@ Sautillant
Succombez DOROTHEE ( sur l ‘ air de… ” Osez Josephine ” )… les deux que vous me citez… sans oublier ” La malvenue “… Une ecriture envoûtante… ensorcelante… Un fantastique nourri des croyances… superstitions… des gens de la terre… la Sologne particulièrement…
De la grande litterature fantastique !
@ Sautillant
Seignolle, Marie la louve, Le meneur de loups…, naguère lus, me semble-t-il. Votre cueillaison noire me tente.
Un cordial merci à vous :)))