“Ces histoires de joyeux garçons, coureurs d’aventures, fripons, gourmands, insolents et poltrons, qu’on a nommées “les romans picaresques“, tiennent une place importante dans la vieille littérature espagnole […]
Les picaresques datent tous de la grande époque littéraire de l’Espagne. Il semble que chacun de ces écrivains dont les noms nous sont arrivés illustres se soit fait une gloire de donner un enfant à cette joyeuse famille […]
… vint en 1596 le Tacano de Quevedo […] [c’est de ce roman], le premier assurément par l’importance et par l’originalité, que j’ai entrepris de donner une traduction fidèle. Quevedo l’avait intitulé : Historia del buscon llamado don Pablos (= Histoire d’un coquin nommé don Pablos) ; les éditeurs de la quatrième édition, en 1648, l’appelèrent le Gran Tacano (= Le Grand Vaurien) […]
L’auteur de ce joyeux ouvrage fut l’un des trois grands génies du beau siècle littéraire de l’Espagne : il ne comptait pour rivaux que Cervantes et Calderon. […] Lope de Vega le proclamait “le miracle de la nature, l’ornement du siècle, le premier des poëtes, le plus docte des savants, et le prince des lyriques à défaut d’Apollon”.”
Précision importante :
“Le Tacano n’a ni prologue ni épilogue ; mais en relisant les oeuvres de Quevedo, j’ai retrouvé deux charmants fragments qui précèdent et qui terminent une célèbre fantaisie philosophique et morale intitulée : La Fortuna con seso, y la Hora de todos. […] Il m’a semblé faire oeuvre louable et utile, oeuvre d’archéologie littéraire si l’on veut, en recueillant ces deux fragments… et en leur donnant, au commencement et à la fin de l’histoire de Pablo de Ségovie, la place qu’ils occupent auprès de la Fortuna con seso.
L’histoire de don Pablo est, après tout, l’un des innombrables et véridiques épisodes du grand tableau de la vie humaine.”
Extraits de la Préface du traducteur : Alfred GERMOND DE LAVIGNE, de l’Académie espagnole – Paris, janvier 1868
Bartolomé Esteban MURILLO, “Deux femmes à la fenêtre” (Vers 1655 – 1660)
1 – En conclusion du Prologue, des Chapitres 01 – 02 – 04 – 06 et de l’épilogue :
Emmanuel CHABRIER (1841-1864) “ESPANA” – Detroit Symph. Orchestra. Dir. Paul PARAY (1955 – Domaine public)
2 – En conclusion des Chapitres 03 – 05 et 10 :
Claude DEBUSSY (1862 – 1918) : “IBERIA” Orch. National de France – Dir. Charles MÜNCH (1962 – Domaine public)
3 – En conclusion des Chapitres 07 et 22 :
Claude DEBUSSY : “Children’s corner” par le Great River Music (Musopen – Domaine public)
4 – En conclusion des Chapitres 08 – 11 – 12 – 13 – 14 – 15 – 18 et 21 :
Airs de la Renaissance, interprétés à la guitare par Jon SAYLES (Domaine public) :
- “Witches dances”
- “Tan Hemosa y Clara”
- “Dadm albricias” (Villancico du Cancionero di Uppsala)
- “De Los Alamos” de Juan Vasquez (1500-1560)
5 – En conclusion des Chapitres 09 et 19 : Maurice RAVEL (1875 – 1937) : “RAPSODIE ESPAGNOLE” (1907) – Mouvmt 2 “Malaguena” – Orch. de Philadelphie – Dir. Leopold STOKOWSKI (Enr. 1934 – Domaine public)
6 – Au début de l’épilogue : Claude DEBUSSY : “Danses sacrée et profane – 1” par The United States Marine Chamber Orchestra – Dir. Jason K. FETTIG (Musopen – Domaine public)
7 – En conclusion des Chapitres 16, 17 et 20 : Georges BIZET (1838 – 1875) :
a – “CARMEN” – Scène des contrebandiers – Acte 3 – Orch. de la Suisse Romande – Dir. Ernest ANSERMET – (1958 – Domaine public)
b – “JEUX D’ENFANTS” – “Berceuse” Orch. National de l’O.R.T.F. Dir. Charles Münch (1967 – Domaine public)
8 – En conclusion de Chapitre 23 :
Maurice Ravel : “QUATUOR en FA Majeur”- 2 ème mouvmt. – Quatuor PRO ARTE (Londres – Décembre 1933 – Domaine public)
Merci Idir pour votre appréciation. Je vous souhaite autant de joyeux plaisir à l’écoute de ce drôlatique récit que j’en ai eu à le lire.
Un grand merci à vous, cinq heures de rire en perspective.