Reportez-vous au texte de Bernard de La Monnoye, Monsieur de La Palisse, avant de prendre connaissance de l’Éloge de Monsieur de la Palisse dans lequel l’amusant Franc-Nohain reprend des passages de La Chanson de la Palisse pour en montrer le bon sens, la justesse et réfuter les interprétations ridicules que l’on en donne habituellement.
En voici deux exemples :
« Comme il entend mener une existence saine, il entend aussi ne manger qu’une cuisine saine, et recommande à ses valets de
Ne pas oublier les œufs
Surtout dans les omelettes.
Je ne pense pas que vous soyez disposé à sourire de cette recommandation, ni à la trouver superflue, par ces temps de cuisine chimique, où l’on se pique de faire des omelettes sans œufs, où l’on mettra de tout, de tout, sauf des œufs, dans les omelettes. »
[…]
« Quand il écrivait des vers
Il n’écrivait pas en prose.
Règle trop oubliée ! Qui osera soutenir que ce soit là une vérité évidente et qu’il ne soit pas opportun, voire indispensable, de la placer ainsi sous les yeux de tant de poètes – ou prétendus poètes – qui ne distinguent plus, ou dont on ne distingue plus, s’ils écrivent des vers ou de la prose, et qui ne se piquent que de nous offrir, de l’une et des autres, un horrible, un inextricable, et incompréhensible mélange ? »
Bon divertissement !
Merci M. Depasse. Sans cette lecture inouïe, elle le serait restée…
Repentir. J’avais écrit par erreur dans les commentaires de LA CHANSON DE LA PALISSE que ce brave chevalier “n’avait jamais été réhabilité”J’ignorais alors le plaidoyer de Franc Nohain! – Dont acte