Paru en 1877 dans le recueil Trois Contes, Un cœur simple dresse le portrait d’une domestique exemplaire dans cette Normandie bourgeoise que Flaubert évoquera si souvent.
Félicité, dont la bonté sans bornes est malheureusement trahie par son entourage, essaiera de trouver refuge dans l’affection qu’elle voue à son perroquet puis s’abandonnera à la foi.
L’œuvre, entre nouvelle réaliste et conte philosophique, est aussi empreinte de mysticisme. Difficile de ne pas y sentir également, çà et là, les pointes d’une ironie propre à l’auteur.
Il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Illustration alternative : Reproduction de la page 66 du manuscrit de Trois Contes.
Ouverture des 4 premiers chapitres et fermeture des 5 :
Félix Mendelssohn, Songs Without Words – No.12 in F Sharp Minor, Op. 30 (European archive, domaine public).
Ouverture du chapitre 5 :
Henry Purcell, The Fairy Queen, II. The Plaint (European archive, domaine public).
Désolé pour le retard, Laure-Anne,un grand merci, et au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Merci pour cette lecture, vous êtes excellent conteur. J’ai passé un agréable moment.
Chère Fraise_Sauvage, votre chaleureux commentaire constitue toujours un authentique encouragement. Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Merci cher monsieur Dousset! Un texte si émouvant et magnifiquement rendu par votre belle lecture d’une justesse et d’une sensibilité qui va droit au cœur. Et comme j’aime mieux les Félicités plutôt que les mesdames Bovary. Au plaisir de vous réentendre bientôt.
Vos commentaires, oreilles attentives et gerard peres ne peuvent que m’encourager à poursuivre mes lectures. Merci à vous.
Merci Christian pour votre justesse de ton et surtout pour votre générosité.
Je vais écouter vos autres textes.
superbe ce conte, quelle figure cette Félicité !
le timbre de la voix, le ton posé et le rythme de la narration s’accordent parfaitement à l’époque et au style de Flaubert, merci pour cette lecture
Cher jean-Pierre,
Comme la liste pourrait être longue, je m’en voudrais de commettre une injustice! Heureusement, le réconfort ne nous vient-il pas de toutes ces pensées qui s’élaborent, s’entrecroisent et nous ouvrent aux autres à travers les livres et, plus généralement, les oeuvres d’art?
Bonne journée à vous.