Lettre ouverte à Messieurs Bouvard et Pécuchet, Chavignolles (Calvados)
Merci pour votre si belle amitié nouée, devant nous, au bord du canal Saint-Martin. Après avoir « copié » le monde, vous formez l’immense projet de le comprendre. Et, en avant toute ! Chapeau, pour votre enthousiasme et votre persévérance !
Certes, quelques uns critiquent l’amateurisme supposé avec lequel vous abordez chaque pan des connaissances (et méconnaissances) humaines. Mais, ne sommes-nous pas tous des amateurs ?
Votre seul tort est cette impérieuse impatience de la Vérité, avec un grand V. Pourquoi une telle boulimie de certitudes, de réponses uniques et définitives qui finit, d’ailleurs, par vous contrarier et vous force à renoncer ?
Probablement, pour nous faire (beaucoup) rire. Mais avec sympathie et affection, tant votre projet est ludique et votre rejet du politiquement correct « trop cool ».
PS : Vous devez être rudement bien, au milieu des bouquins, à copier comme autrefois !
Note : Le roman est inachevé. La lecture comprend l’intégralité des dix chapitres écrits par Flaubert. Le dixième chapitre est suivi d’une brève « conclusion » extraite des notes retrouvées dans ses papiers, après sa mort.
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto en La pour clarinette et orchestre K622, interprété par Benny Goodman et l’Orchestre symphonique de Boston, dirigé par Charles Munch (1957, domaine public).
Une merveille cette lecture!!! Je suis un chercheur d’or. Y a-t-il d’autres pépites comme celle-là sur le site?
Moi aussi, Liam 😉
Merci
je pense cette lecture devrait être number one!!!
Merci à vous, Nina Hoss, pour votre trop gentil commentaire que je ne lis qu’aujourd’hui. Très heureux que ce Bouvard & Pecuchet vous ait plu.
Magnifique lecture, la plus belle que j’ai pu écouter!
JPM, mon acteur (toutes générations confondues) préféré…
Sinon, Jean-Pierre, un petit mot sur les nettoyages (excessifs ?) des enregistrements, si vous le permettez. Selon moi, pas de temps à perdre à ce perfectionnisme là. Amplification (après les corrections faites en temps réel) – noise réduction 10-5-0 – Egalisation 100HZ rumble – MP3 gain – et hop, sur le serveur.
J’ai une théorie : si j’ai été bon, personne (ou presque) ne remarquera rien, emporté par le truc. Si quelqu’un s’arrête sur un (petit) parasite, c’est que…
Bonne journée, cher ami !
Jean-Pierre Marielle s’en est allé rejoindre Jean Carmet. Nos deux merveilleux compères doivent bien avoir une idée derrière la tête…
Merci, Alexandre, pour votre très sympathique retour.
C’est merveilleux ! J’ai rigolé tout le long ! c’est comme ça qu’il faut lire Flaubert !
On ne peut qu’en désirer d’avantage.
Vous avez parfaitement raison, Olivier. C’est un défaut probablement constant dans tous mes enregistrements (écoutez le début de Candide de Voltaire qui va, sans doute, vous paraitre bien pire encore). J’ai, en effet, tendance à beaucoup trop nettoyer les “silences” de l’enregistrement via Audacity. Carole, notre modératrice, m’a déjà signalé cette perte de substance dont j’ai grand mal à me rendre compte car je suis (et c’est assez mal venu dans ce métier)… passablement sourd 😉