Dans cet extrait de ses Essais sur Balzac, Paul Flat (1864-1918) nous propose une singulière analyse d’Eugénie Grandet, Césarine Biroteau, Ursule Mirouet et Véronique Graslin.
« Cette impersonnalité, cet effacement voulu, ne tient pas exclusivement, dans l’idée de Balzac, à la nature intime de la jeune fille et au caractère de réceptivité que nous indiquions plus haut ; il est par certains points acquis, et ici se présente la grave question de l’éducation. Elle devait venir à la pensée du maître, pour une première raison d’abord : c’est que toutes les questions sociales d’une réelle importance ont hanté son cerveau ; puis ensuite, la place prépondérante qu’il assigne à la femme dans la Comédie humaine, l’amour et la tendresse profonde qu’il manifeste pour son développement sentimental, pour son rôle d’initiatrice de l’homme aux nuances du désir, le culte réel qu’il professe pour cette divinité du poète, ce sont là autant de motifs, et de motifs puissants, pour l’avoir fait s’attacher à ce point d’où dépendra souvent toute sa vie intérieure. »
Ah, c’est bien !… J’écouterai cet autre texte avec plus de plaisir !… Ainsi, vous m’épargnerez d’user mes yeux à lire le livre, car je viens de le décharger de la bnf. Encore merci, cher Daniel!
Bonjour cher Kadour ! je publierai à l’occasion un autre extrait de ce livre, consacré celui-là aux courtisanes chez Balzac.
Bonjour, cher Daniel !
très instructif ce texte. Merci de l’avoir proposé et, bien entendu, bien lu -:) !
Kadour