La promesse sur l’honneur qu’a faite le capitaine d’artillerie Maurice de Frémeuse à son ami lieutenant de vaisseau Robert de La Pave, mortellement blessé, pourra-t-elle être tenue lorsqu’il aura rencontré sa jeune veuve ? Comment choisir entre l’honneur et l’amour ?
« – Marianne, reprit-il, l’existence que nous menons ne peut durer. Votre réputation pourrait en souffrir… et de plus je joue ici un rôle de Tartufe qui me révolte, car la vérité est que je vous aime en amant et non en ami… Il faut donc en finir… autrement vous ne tarderiez pas à me mépriser, comme je commence à me mépriser moi-même. – Je ne voudrais pas vous quitter, à moins que vous ne me l’ordonniez : mais, si je reste, il faut que vous me fassiez la grâce d’accepter mon nom, de m’épouser enfin… Je sais ce que je fais, croyez-le bien… Je sais ce que je vous propose – C’est un crime. Mais nous en sommes là… Il faut choisir… Moi, je suis à vos ordres : décidez ! »
Clémentine, vous me comblez !
Bonjour. Merci beaucoup pour vos lectures qui sont chaque fois un réel plaisir. J’aime votre voix et votre phrasé. De plus il n’y a pas d’écho caverneux comme chez d ‘autres lecteurs. J’ai découvert votre site lors d’une maladie qui m’avait fait perdre la force de lire. Cela m’a aidé à tenir. Maintenant j’ai repris la lecture mais je continue cependant à vous écouter.Merci d’avoir refait des versions d ‘Arsène Lupin…
Oui, Lyse, mais dans “La Veuve” avec une “finale” un peu amère…
Les bonbons, cela réconforte !
elisabeth, n’écoutez-pas Paul Guth lorsque, dans son Histoire de la littérature, il qualifie Octave Feuillet d’écrivain “bonbon”…!
Merci beaucoup de votre lecture. Ce texte me donne envie de me renseigner sur les sources d’Octave Feuillet.
Bien amicalement
elisabeth