Si, dans Les Ventres, la plume acide de Félix Fénéon vitriole impitoyablement les travers d’une société égoïste et dénuée d’humanité, la charge se fait plus légère dans L’Armure même si l’ironie, fort présente, se manifeste sous d’autres formes. Cette nouvelle a été publiée dans La Libre Revue, le 16 mai 1884.
« Ce couple était une ambulante antithèse.
D’une longueur infinie, anguleux, le parchemin du visage zigzagué d’inextricables rides, face glabre et jaunâtre, front soucieux, tel était M. de Lansalumey. Perpétuellement occupé à résoudre mille questions d’une érudition heidelbergeoise, son suprême bonheur était de se jeter à corps perdu dans les bras décharnés de la science. Au contraire, pour sa femme, le bonheur consistait à se jeter à corps non moins perdu dans les bras du sculpteur Maxence Gla… »
Claude Debussy, Sonate pour violoncelle, interprétée par Paul Pitman (licence Cc-PD).
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