Le Sonnet d’Arvers, paru en 1833 dans le recueil poétique Mes heures perdues de Félix Arvers, est sans aucun doute l’un des sonnets les plus populaires du XIXe siècle.
Félix Arvers était le fils d’un marchand de vins de la ville de Cézy, où résidait sa famille. Étudiant en droit avant de devenir clerc de notaire, il poursuivait pourtant déjà ardemment le désir de se faire écrivain. Cédant un jour radicalement à ce qu’il croyait être sa vocation, il parvint à faire jouer une douzaine de comédies légères, le genre de comédies dont raffolait le public petit-bourgeois de Paris. Ces larges succès lui permirent de mener une existence « de dandy », familier des boulevards et des coulisses des petits théâtres, et il se mit à fréquenter le Cénacle de l’Arsenal, fréquentant notamment Alfred Tattet et Alfred de Musset, dont il semble avoir été très proche. A quarante-quatre ans, il décéda d’une maladie de la moelle épinière, pauvre et oublié. L’oubli dans lequel ont plongé ses pièces, pourtant fameuses en leur temps, n’est pas sans rappeler le destin des tragédies de Voltaire.
Il publia un recueil de poèmes intitulé Mes Heures perdues (1833).
Source: Wikipédia.
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