Début du tome II : « Lettre XLIX.
M. Villars à Évelina.
Berry-Hill.
Moi, désapprouver, ma chère Évelina, quand vous remplissez si bien votre devoir ! Non, mon enfant, j’en suis bien éloigné ; le trait d’humanité que vous me rapportez fait l’éloge de votre cœur, et je rougirois de vous reconnoître pour ma fille si vous étiez moins sensible. En attendant, il n’est pas juste que vous souffriez par vos libéralités : acceptez le billet ci-joint comme une marque de mon approbation, et comme une preuve du desir que j’ai d’appuyer vos bonnes intentions.
Ô ma chère Evelina ! si ma fortune égaloit votre inclination à faire du bien, avec quelle joie je la sacrifierois à soulager, par vos mains, l’honnête homme indigent ! mais ne regrettons pas les bornes que nous prescrivent nos facultés ; il suffit que nos bienfaits soient proportionnés à nos moyens ; la différence du plus au moins ne sauroit être d’un grand poids dans la balance de la justice. »
Intéressante littérature pré-austeenienne…
Cher monsieur,
J’ai beaucoup apprécié votre lecture du tome 1.
Je m’empresse d’écouter ce nouveau tome.
Merci de mettre votre talent à notre disposition.
Quelle chance nous avons d’avoir autant de bons DDV.
Grand merci à vous, monsieur Daniel.
Version 2 tout aussi savoureuse que la première.
Enfin, je découvre peu à peu vers quel destin se tourne Évelina.
Ce qu’on en faisait des courbettes en ce temps-là!!