Cet essai sans complaisance, voire féroce, mais finement argumenté, du critique littéraire Émile Faguet (1847-1916) est extrait du recueil Dix-neuvième siècle : études littéraires paru en 1889.
Le début : « C’est un singulier caprice du fabricateur souverain d’avoir uni un jour le tempérament d’un artiste et l’esprit d’un commis voyageur. Balzac a été vulgaire et pénétrant, grossier et subtil, plein de préjugés sots et tout à coup infiniment clairvoyant et profond. Sa platitude confond, et aussi son imagination. Il a des intuitions de génie, et des réflexions d’imbécile. C’est un chaos et un problème. Essayons de démêler. »
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Livre audio gratuit ajouté le 18/02/2019.
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J’ai aimé son étude littéraire sur Chateaubriand.
Mais l’analyse de l’œuvre de Balzac a mal vieilli à mes yeux.
Cependant, c’est intéressant de découvrir cette perspective datant du début du XXème siècle. Merci pour cette lecture.
Comme vous le dites à votre manière, ileana, Faguet porte un regard différent (ici, assez féroce) sur le monstre sacré.
Je vous en prie, Le Barbon !
Quelle surprise, monsieur Daniel Luttringer, ce « Balzac » de Faguet, merci beaucoup du cadeau !
Pas tendre avec le grand monsieur, Emile Faguet, n’est-ce pas, Natacha !
Quant à son étude sur George Sand, mais oui, je vais vous la présenter un de ces jours.
A bientôt.
Venant juste de terminer un roman de Balzac, j’ai découvert cette étude proposée dans les livres audio au hasard et je me suis laissée tenter. J’ai vraiment bien aimé. Je trouve très juste ce qu’Emile Faguet dit sur Balzac. Il n’a pas peur de ramener ce monument de la littérature française à ses justes proportions. J’avais l’impression qu’il mettait précisément le doigt sur ce qui m’avait gênée sans que j’arrive à le formuler.
Dans cette étude, il cite plusieurs fois celle sur George Sand et ça m’a donné envie de la lire. Prévoyez-vous de l’enregistrer ?
Merci, en tous cas, d’avoir sorti de l’anonymat ce texte intéressant.