« Il est huit heures du soir, Wolfrang et Sylvia attendent, dans l’un des salons du rez-de-chaussée de leur hôtel, les locataires invités à la soirée. Le jeune homme disait à sa compagne :
– Le hasard nous a servis à souhait pour notre épreuve, ma Sylvia bien aimée : ce que je sais déjà de quelques habitants de cette maison est d’un bon augure pour ta guérison ; elle sera complète. Je te l’ai promis, il y a un an, je tiendrai ma promesse ; mais il faut t’attendre à de grands étonnements. Tu rencontreras des apparences aussi séduisantes que les réalités qu’elles cachent sont horribles, et des réalités aussi adorables, aussi sublimée que leur apparence sera incolore ou repoussante. Il te faudra du courage, Sylvia, beaucoup de courage ! »
portrait d’Eugène Sue (image colorisée)
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