Cette plaisante nouvelle, au dénouement coquin, d’Eugène Scribe (1791-1881) a été publiée dans la Revue de Paris en 1837.
« – Mademoiselle ! s’écria la vicomtesse d’un air étonné… mais Cécile est mariée !
– En vérité ! et regardant autour de moi, je cherchais le jeune mari, m’étonnant de ce qu’il n’avait pas accompagné sa femme.
– Voici mon gendre, me dit Mme d’Orthès en me présentant au vieillard, et avec emphase elle prononça son nom que je ne vous dirai pas. C’était un homme de haute noblesse, général sous l’empire, duc et pair sous la restauration, ayant dans ce moment encore un commandement militaire important, une immense fortune et beaucoup de bonnes qualités… Mais ces bonnes qualités, il y avait, par malheur, bien longtemps qu’il les possédait… car il avait soixante-sept ans !… de plus, des blessures, des rhumatismes et même de temps en temps la goutte avec toutes ses prérogatives, c’est-à-dire l’impatience, la brusquerie et la mauvaise humeur ; du reste fort aimable quand il se portait bien, et il souffrait pendant dix mois de l’année. C’était là l’époux de Cécile. »
Bonne idée!
Un peu de légèreté!Bravo!
Merci pour votre gentillesse de me répondre!
Joyeux Noёl!
Meilleurs voeux!
Un peut de légèreté, n’est-ce pas Galina, dans ce monde de brutes !
Merci pour votre belle lecture et pour cette nouvelle!
Bien cordialement!