Le Beau Charlatan (1899) est le récit d’une vie catastrophique évitée de justesse par la victime du regard et de l’éloquence d’un criminel. C’est la duchesse de Vercheny « vieille dame, d’humeur égale et sereine, malgré les grandes douleurs qui avaient traversé sa vie » qui raconte elle-même ce cauchemar.
« Il y a si longtemps, si longtemps de cela, que je puis bien faire ma confession publiquement, avouer ce secret, raconter cette aventure affreuse dont j’ai cru mourir de honte… »
mais cette narratrice, par la plume d’Eugène Devreton (18?-19?), auteur inconnu, fait ses révélations avec une pudeur exquise :
« Et quand une jeune fille succombe dans un entraînement irréfléchi, je fais un retour sur moi-même, je songe aux fatalités qui pèsent sur nos destinées et je n’éprouve plus pour elles que la compassion qui est due au malheur. Il vaut mieux absoudre que condamner… »
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