Cette nouvelle épique et lyrique de l’écrivain suédois Esaias Tegnér (1782-1846), a été publiée dans la Revue de Paris en 1867.
« Halloh ! La forêt retentit ; et l’audacieux faucon et le chien fidèle poursuivent leur proie. Des chasseurs s’élancent au galop. À leur tête, sur un étalon tigré, rapide comme un tourbillon, paraît une amazone en robe verte, belle comme un rayon du jour. Les brigands épouvantés prennent la fuite; mais le coursier recule à l’aspect des morts, et la jeune fille saute à terre. Axel était là, gisant, tel qu’au milieu d’une forêt un chêne renversé sur les arbrisseaux par un ouragan du Nord. Qu’il était beau, ainsi couché dans son sang ! Marie restait penchée sur lui comme autrefois Diane, descendue du ciel à Latmos, loin du bruit de la chasse, restait penchée sur Endymion.
Le jeune Grec endormi qui charmait la déesse n’était pas plus beau qu’Axel. Marie surprend encore une étincelle de vie dans son sein mutilé; et, sur un brancard de feuillage dressé à la hâte, elle fait porter doucement le pâle héros dans sa propre demeure. »
Merci, Maryse.
Une fois n’est pas coutume, je me permets d’ajouter que des centaines d’autres de mes lectures sont disponibles sur Audiocite.net
Merci pour votre voix apaisante qui sait si bien raconter…
Un grand merci à vous, Patty, pour vos micro-commentaires toujours bienvenus !
L’amour, le vrai, vous entraîne à des actes, ici héroïques, même jusqu’à la mort.
Merci pour cette belle histoire et toujours si joliment contée.
Axel n’est pas une nouvelle, mais une poème heroique rimée en iambes pesants, aujord’hui heureusement oubliée, ridiculisée et regardée non-PC – seulement les nazis aiment Charles XII. Rimer en suédois est un peu difficile et la lutte de l’évéque avec les vers donne certainement une timbre sombre et incomprensible à la traduction litterale en prose, devenue un document tout absurde.