Pour célébrer « ce siècle avait deux ans » (1802-Naissance de Hugo), Renan imagine, à la manière de Lucien de Samosate, Fontenelle, Fénelon, Machiavel ou Montesquieu un Dialogue des morts (1886) où trois « classiques » Corneille, Racine et Boileau s’entretiennent avec deux illustres figures du « siècle des lumières », Voltaire et Diderot.
VOLTAIRE.
Et moi, donc ! Pauvres morts condamnés à nous taire, nous assistons à notre anatomie, sans pouvoir protester.
BOILEAU.
Surtout, sans pouvoir donner d’explications, cher Voltaire. Je voudrais que le mort soumis à la dissection pût au moins parler. Quand je vois le mal que l’on fait en mon nom, je suis avec ceux qui vont bientôt me combattre. Ce qu’on dira contre moi, je le dirais plus fort encore.
Bonjour René ,
Pourriez vous encore nous faire écouter quelques dialogues de Fénelon .
Bon courage et sachez que chaque matin , la consultation du Site devienne ma raison de vie et plus d autres .
Cordialement.
Ahmed
Le nôtre,de siècle,est en guenilles et s’en vante!
Merci M. Depasse.
Merci infiniment je viens de découvrir ce site mais mais il vraiment intéressant.