Ernest Pérochon est né à Courlay (Deux-Sèvres) en 1885 et est décédé d’une crise cardiaque en 1942, refusant les propositions du régime de Vichy et surveillé par la gestapo.
Instituteur et écrivain, il a obtenu le Prix Goncourt en 1921 pour son roman : Nêne. Son œuvre, de veine réaliste, puise ses racines dans le terroir des Deux-Sèvres, dans ces paysages de plaines et de marais qu’il connaissait si bien.
Les Gardiennes, écrit en 1924, nous transporte dans ce monde rural où les femmes doivent se mobiliser, s’organiser, pour faire vivre les fermes en attendant le retour des hommes aspirés et décimés par les combats de la première guerre mondiale. Celui qui écrit « pour les haillonneux sans sabots et sans chemise affrontant la rude bise et couchant avec les bœufs », anime ici une galerie de femmes à la tâche : la grande Hortense, Francine, Léa, Solange deviennent ainsi les gardiennes chargées de préserver leur patrimoine en attendant la paix.
Edvard Grieg, Sonate pour violoncelle en A minor. Op.36, Allegro molto e marcato (domaine public).
Cher Am Sud,
Vous êtes tout à fait pardonné! D’autant que cette petite erreur est très courante, la majorité des “Doucet” s’orthographiant avec un C.
Plus sérieusement, j’avais pris connaissance de votre proposition mais je dois bien évidemment attendre le vote du comité de Littérature Audio.
En outre, j’aurais aimé, avant tout, lire votre texte, voir si je m’estime à la hauteur et en phase avec, mais lorsqu’on clique sur le lien communiqué, on tombe sur un message d’erreur signalant que l’objet de la requête est introuvable. Pourriez-vous voir s’il est possible de débloquer la situation?
Merci encore pour votre message du forum qui me touche vraiment.
Bien cordialement
Christian
Dousset pour moi c’est …doux…douce..
Donc:Doucet !
Pardon d’avoir mal orthographié votre nom sur le forum “textes contemporains” du site.
Bien à vous
ams
Chère Nicya,
Merci pour votre commentaire encourageant. Pour répondre à votre question, j’ai commencé à publier le début d’un roman sur la lutte des canuts au 19ème siècle à Lyon; la seconde partie sera en ligne d’ici une quinzaine de jours; quant à la 3ème, il faudra attendre un peu.
A bientôt sur Littérature Audio.
Merci beaucoup pour cette lecture qui m’ont fait passer mes heures de travail en un éclair, absorbée par cette histoire qui sent bon la terre. J’ai découvert E. Perochon que je ne connaissais pas donc j’adore l’écriture. Merci aussi à vous et à votre voix claire et posée. A quand un autre roman ?
Merci cher De Saint Ange.
Au “montage”, il m’arrive souvent de réduire les pauses dans mes enregistrements originaux car je trouve le rythme trop lent.J’essaie de jouer un peu sur les différences de contexte mais je ne suis pas un professionnel de l’enregistrement.
Je suis ravi que la “période finale” vous convienne et vous permette d’apprécier la saveur des textes.
Bonne journée à vous.
Christian
j’ai beaucoup apprécié votre lecture, c’est une belle histoire, j’avais seulement la crainte qu’elle se termine mal pour Francine, et je suis heureux que l’histoire se finisse ainsi. Votre première qualité de lecteur est, je pense, de lire lentement, et c’est non seulement bon à entendre, mais aussi parfaitement “compréhensible”. C’est bon de se faire lire une histoire et d’avoir le temps de “visualiser”.
Un grand merci à vous Christian, je passe des heures délicieuses, le plus souvent au volant et les écouteurs sur les oreilles, et j’apprécie toute cette culture et toute cette intelligence que vous mettez à notre disposition.
Merci à toutes et à tous.
Je suis assez touché de voir que cette oeuvre trouve autant d’échos variés parmi vous. En effet, je connais l’attachement des générations passées à leur terre mais je n’imaginais pas que la décrépitude de Claude pût évoquer de pénibles pathologies très actuelles.
Au plaisir de vous retrouver sur d’autres textes.
Je n’ai pas fini la très agréable écoute de beau roman.
Je remarque que les symptômes décrits dans l’agonie du Père Claude, faim insatiable, vision de terreur, reproches incessants, crise d’angoisse et de folie, violence et fureur envers les proches…, sont les mêmes qu’un ami vient de traverser avec sa femme, atteinte par la maladie d’alzheimer.
Je découvre cet excellent roman d’Ernest Pérochon. Ce grand écrivain sait nous décrire avec simplicité et talent la vie difficile ce ces paysannes se découpant sur des paysages d’eau et ce ciels superbement peints.
Ces femmes, qui avaient la charge de remplacer les hommes durant cette terrible guerre, faisaient preuve d’un courage, pour maintenir en état les propriétés, digne d’éloges : émouvant ce soldat pleurant en silence devant la vision de sa ferme prête à l’accueillir pour son retour.
J’ai beaucoup apprécié votre interprétation mettant en valeur tous les personnages de ce récit. Un bon moment de lecture grâce à vous. Merci.
Merci c’est avec une tristesse que vous laisse.
Tout cela m’a fait penser à mes grands parents et particulièrement à ma grand mère… Cet amour de la terre … de son coin de terre. C’était magnifique merci.